Le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Néji Bghouri a réclamé, mardi, la mise en application du décret-loi n°115 qui, a-t-il estimé, « représente l’unique cadre législatif qui régit les affaires de la presse et d’édition ».
En réaction à la décision de la Cour d’appel du Kef qui avait prononcé un non-lieu dans l’affaire du journaliste Mouldi Zouabi, Bghouri a dénoncé la lenteur des procédures judiciaires qui, a-t-il regretté, « accuse un retard au niveau du ministère public, en première instance et en appel ».
Dans une déclaration dont l’agence TAP a eu copie, il a déploré l’aboutissement de l’affaire cinq ans après son ouverture. Des poursuites judiciaires avaient été engagées, en 2010 contre le journaliste Mouldi Zouabi sur fond de sa publication d’une série d’articles dans lesquels il avait accusé l’Organisation des scouts tunisiens de corruption et de propagande au profit du régime en place lors de la présidentielle de 2009.