Lors de la conférence sur le gaming qui s’est déroulée le 17 novembre à Hammamet( en parallèle à l’ICT4all), Walid Sultan Midani, CEO et fondateur de DigitalMania, est revenu sur ses 4 années d’expériences, entre échecs et succès.
«Defendoor est notre premier jeu mais également, notre plus gros échec parce qu’on a essayé dès le début de développer un jeu avec trop de contenu mais cela est du surtout qu’on vient du monde du e-sport que l’on voulait intégrer au social gaming» a souligné Walid Sultan Midani qui a précisé qu’en voulant créer du jeu vidéo à l’échelle locale, lui et son équipe sont tombés par hasard sur un business model économique viable : du gaming en tant que service «Depuis, nous avons finit par créer plus d’une quarantaine de jeux avec des annonceurs et nous sommes même arrivé à créer du serious gaming» a-t-il estimé.
Mr Midani a également profité de cette rencontre pour présenter les dernières créations du studio de développement de jeux vidéo indépendant en Tunisie.
Defendoor, Boga Bubbles, Koukou Tropico, Funky Shooter, Malla J3ala, Tunis 2050 The Game… font partie des jeux développés par cette Sucess Story, composée d’une équipe de jeunes talents qui a déjà remporté plusieurs prix internationaux (Best Startup of the PITME Program, GES 2013 Kualalumpur, Microsoft Best Performing Startup Award etc.).
Leur dernière nouveauté s’intitule «Be My Baby», une application mobile développée par Chema Damak, game developer chez DigitalMania.
Vainqueur de la Creative Business Cup Tunisia 2015, Chema a remporté un prix de 1000 DT, et l’opportunité de représenter la Tunisie lors de la compétition internationale qui aura lieu à Copenhague, en novembre prochain.
Be My Baby est un jeu mobile de simulation de bébé qui se différencie par le fait d’offrir la possibilité aux joueurs de faire des bébés avec d’autres joueurs (une sorte de dating game : un mix entre une application de rencontre et un jeu de simulation).
Cette fonctionnalité a pour objectif de permettre aux joueurs d’en rencontrer d’autres, par le biais d’un bébé virtuel et de se partager la responsabilité de la gestion du bébé.
S.B.N
Lire aussi :