Le Festival international de Hammamet dans sa 52ème édition a accueilli un musicien talentueux issu d’une famille d’artistes et qui a su marquer les esprits, le trompettiste Ibrahim Maâlouf. Derrière ses airs timides et ses compositions enchanteresses, c’est une véritable bête de scène qui est venue à l’encontre du public tunisien et qui a su le séduire avec un groupe de musiciens soudés et complices.
Durant presque 90 minutes, le trompettiste franco-libanais a diffusé avec son groupe une énergie incroyable dans le théâtre plein-air de Hammamet qui était plein à craquer. Sold out pour ce concert qui a fait découvrir au public tunisien un musicien hors-pair oscillant entre clavier et trompettes et qui a aussi fait son show sur les percussions.
Ceux qui s’attendaient à un concert de Jazz standard ont du recevoir une douche bien froide. Ibrahim maâlouf s’amuse comme personne sur scène et compte divertir son public plus que tout ! dès le début du concert, le son est donné et l’appel est lancé, debout tout le monde, qu’on danse et surtout qu’on chante !
Car oui, Ibrahim maâlouf a fait chanter son public hammametois, qui avait du mal à suivre le rythme au début, mais qui a réussi à relever le challenge et se rattraper par la suite en dansant et chantant harmonieusement.
Des extraits du nouvel album Red & Black Light, en passant par des hommages notamment à ‘Elles’, puis à une mélodie composée en pyjama dans sa chambre, pour performer par la suite un jeu en groupe sur des percussions qui ont investi la scène et faire introduire une cornemuse que le mariage avec la trompette étonne, la note du fin du show a été donnée avec une douce ‘Ya Hala, ya Hala’ un adieu qui s’est voulu telle une embrassade.
Les couleurs orientales étaient bien présentes dans le jeu de Ibrahim, des notes pop, rock, ska, jazz fusion et des brins de musique classique ont ravit les spectateurs qui ont quitté le théâtre avec des étoiles dans les yeux et le mot ‘Magique’ au bout des lèvres.
Certes on aurait aimé écouter des compositions phares de Ibrahim Maâlouf à l’instar de “Beirut” ou encore “Missin’Ya” son arrangement de Night in Tunisia de Dizzy Gillespie, mais qu’importe, le jeune musicien de 35 ans a su bercer Hammamet mais aussi l’agiter et la déranger le temps d’une soirée.
Sara Tanit
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