L’eau potable serait-elle en passe de devenir une denrée rare pour le Tunisien? Après les perturbations et coupures à répétition qui se sont multipliées à travers l’ensemble des régions du pays, voilà à présent que l’eau distribuée par la SONEDE semble présenter un goût et une odeur pour le moins douteux…
Une odeur de «moisi» pour certains, de «terre» pour d’autres. Voici les termes exacts relayés sur les réseaux sociaux, par certains habitants de la ville de Tunis et de ses environs (Ariana, Tunis, Banlieue Nord, Ben Arous…).
Il faut dire que le pays passe actuellement par une crise importante, concernant la distribution de l’eau potable, et ce à cause d’un rétrécissement des réserves. Ainsi, les précipitations auraient diminué de 28% ayant engendré une baisse de 25% des réserves d’eau.
Reste à savoir si cette eau impropre à la consommation constitue un danger en cas d’absorption. En effet, rappelez-vous, le ministère de la Santé avait annoncé, le 1er août 2016 dans un communiqué officiel, que 40 cas de fièvre typhoïde ont été détectés à Ghannouch dans le gouvernorat de Gabès!
Par peur de contamination (en attendant des éclaircissements de la part de la SONEDE, toujours injoignable), bon nombre de mères de famille jouent la carte de la précaution, en recourant à de l’eau minérale pour faire la cuisine ou tout simplement pour laver les biberons des bébés…
Une situation grave qui nécessite des mesures d’urgence de la part de la SONEDE, pointée du doigt par certains médias et associations qui l’accusent d’une mauvaise gestion des ressources hydriques.
S.B.N
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