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Taieb Zahar plaide pour la création d’un fonds de soutien à la presse écrite

Taieb Zahar, président de la Fédération Tunisienne des directeurs de journaux (FTDJ), s’est entretenu, mardi, avec le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Mohamed Ennaceur.

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Lors de cet entretien, Zahar a appelé l’Etat à appuyer le secteur de la presse écrite et électronique, proposant à ce titre la création d’un fonds de soutien à la presse écrite.

Accompagné d’une délégation de directeurs de la presse écrite et de journaux électroniques, le président de la FTDJ a fait un état des lieux du secteur de la presse écrite et électronique, indique un communiqué de l’ARP.

Selon Zahar, la composition du conseil de la presse écrite sera annoncée bientôt. Il sera composé de représentants du secteur, du syndicat et des structures professionnelles.

Pour sa part, le président de l’ARP s’est dit comprendre les difficultés rencontrées par les propriétaires de ces institutions et les problèmes professionnels auxquels font face les journalistes, indiquant qu’il assure le suivi de ces dossiers avec les parties concernées.

Ennaceur a, par ailleurs, exprimé son soutien à la création d’un conseil de presse, soulignant sa détermination à appuyer le secteur de l’information, à savoir les médias audiovisuels et la presse écrite et électronique.

Vendredi dernier, le syndicat général de l’information, relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), avait vivement condamné dans un communiqué, le fait que “le gouvernement ait délibérément choisi de ne pas inscrire, dans la nouvelle loi de finances, les mesures relatives à la presse écrite annoncées par l’ancien chef du gouvernement, Habib Essid”.

Il a estimé que cette attitude risque d’impacter négativement sur la situation socioprofessionnelle des employés de la presse écrite “qui connaît déjà plusieurs difficultés liées à la baisse des revenus des abonnements publics et des achats”.

Au mois de juillet dernier, l’ancien chef du gouvernement, Habib Essid, avait décidé de prendre des mesures urgentes et exceptionnelles au profit du secteur de la presse écrite. Celles-ci concernent essentiellement la contribution de l’Etat au paiement de la CNSS, pour une période de 5 ans, le rééchelonnement des dettes des institutions de presse écrite auprès de la CNSS, la possibilité pour les journalistes de la presse écrite de contracter des prêts auprès de la CNSS, en attendant de trouver des solutions radicales aux problèmes du secteur.

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