L’alpiniste Tahar Manai, celui qui a marqué l’année 2016 par son exploit en devenant le 1er alpiniste d’origine tunisienne à planter le drapeau tunisien au sommet de l’Everest le 13 mai 2016, revient avec une nouvelle aventure plus audacieuse, l’athlète tunisien désire représenter la Tunisie sur les sept sommets les plus hauts du monde, les Seven Summits.
Après l’Aconcagua (2014), l’Elbrous (2015) et désormais l’Everest (2016), il lui reste 4 sommets à conquérir : le Mont Vinson (Antarctique), le Mac Kinley (Amérique du Nord), les Pyramides du Carstensz (Océanie) et bien sûr, le Kilimandjaro (Afrique) pour marquer de l’empreinte tunisienne les sept sommets les plus haut du globe.
Loin de dire que cela sera chose facile, l’alpiniste franco-tunisien a d’ores et déjà repris l’entrainement, encadré par Vincent Luneau et Frédéric Hurlin, ses deux coachs depuis maintenant deux ans. Sa préparation physique, Tahar l’effectue sur ses temps de repos (il travaille à plein temps en tant que sapeur pompier) et aussi souvent qu’il le peut, se dirige en montagne au sein de la station des Saisies, partenaire du projet depuis l’an passé, station dotée d’une chambre hypoxique, un outil précieux pour simuler le manque d’oxygène et ainsi préparer le corps à l’effort en altitude.
Du côté financier, bien sûr de telles expéditions sont coûteuses et quasiment impossible à autofinancer pour le jeune athlète. Tahar compte ainsi sur le soutien de nouvelles entreprises tunisiennes pour l’aider à remplir son challenge de représenter sa nation sur les sept sommets les plus hauts du Monde.
« Avis à toutes les entreprises, les sponsors qui souhaitent continuer d’écrire l’Histoire avec nous ! Nous avons besoin de soutien -notamment financier- pour continuer et mener à bien notre projet sportif au bénéfice de la Tunisie. Ensemble nous pouvons montrer que notre nation est capable de réaliser de grandes choses, qu’elle a le potentiel pour rivaliser avec les plus grands de ce monde dans bien des domaines, notamment le sport. La quête de ces sommets reste pour moi avant tout symbolique, Tahia Tounes ! » – Tahar MANAÏ
L’ensemble des quatre sommets restant représentent un coût d’environ 100 000 euros -soit 250 000 dinars- à financer sur les deux ou trois prochaines années, en fonction du planning mis en place par Tahar et son/ses futur(s) partenaire(s).
Tekiano avec communiqué