Le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a annoncé, lundi, le lancement d’ici la fin du deuxième trimestre de l’année courante, de la deuxième édition du programme jeunes enseignants-chercheurs portant le nom de feu “Dr Hatem Ben Taher”.
“Ce programme constitue un levier permettant aux jeunes enseignants-chercheurs d’acquérir les compétences et l’expérience requises pour pouvoir participer aux appels d’offres internationaux dans le cadre du programme de l’union Européenne pour le financement de la recherche et l’innovation Horizon 2020 auquel la Tunisie est associé”, a indiqué à la TAP, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la recherche scientifique, Khalil Amiri.
Il a ajouté que ce programme constitue un fonds compétitif de financement des activités de recherche et d’innovation, orienté vers les jeunes universitaires en début de leurs carrières professionnelles afin de développer leurs capacités au montage et à la bonne gestion des projets et de les inciter à atteindre l’excellence scientifique.
Ce programme, a-t-il dit, a la spécificité de s’adresser aux jeunes enseignants-chercheurs appartenant aux universités et centres de recherche ayant un nombre de chercheurs et de structures de recherche en deçà de la moyenne nationale, en consécration du principe de l’égalité des chances et de la discrimination positive.
Amiri a, par ailleurs, fait savoir que ce programme ciblera 100 chercheurs enseignants dont particulièrement les maîtres-assistants de l’enseignement supérieur ou grades équivalents qui ont au moins 42 ans à la date de la soumission de la proposition des projets.
“Les projets retenus, a-t-il dit, seront financés ( entre 10 et 15 mille dinars) pour une période d’une année renouvelable, précisant que les recherches en sciences humaines et sociales et en gouvernance publique seront privilégiées.
Amiri a indiqué que les recherches dont les thématiques seront en relation avec les priorités nationales et régionales de la recherche scientifique seront également financées par le ministère, ajoutant que ces projets seront évalués par une commission d’experts qui jugera la qualité scientifique du projet, son impact socio-économique, la méthodologie suivie et la capacité du porteur de projet pour la bonne exécution des activités de recherche.