Le projet de loi relatif aux principes fondamentaux de l’éducation et de l’enseignement énonce un caractère obligatoire pour l’année préparatoire dans toutes les écoles primaires ainsi que pour les examens nationaux de la 6e année et de la 9e année de l’enseignement de base.
Lors d’une journée d’étude sur la réforme du système éducatif, organisée vendredi à Tunis, le directeur général des affaires juridiques au ministère de l’Education Fathi Zeramdini a en outre précisé que ce projet de loi se compose de 83 articles innovants d’un point de vue pédagogique, administratif et évaluatif.
Il a été élaboré par le ministère de l’Education, l’UGTT et l’Institut arabe des droits de l’Homme et remis à la présidence du gouvernement qui appelle, à son tour, à le soumettre à une consultation nationale impliquant toutes les structures avant de le présenter au Parlement pour discussion et adoption.
Il prévoit notamment un article relatif aux droits et obligations des parents d’élèves et aux droits du cadre éducatif et pédagogique et des enseignants ainsi que le renforcement du partenariat avec toutes les composantes de la famille éducative et la société civile.
Le directeur général des programmes et de la formation continue au ministère de l’Education, Tijani Gmati a pour sa part indiqué que son département se concerte actuellement avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour fixer une date commune des vacances d’hiver. Il s’agira soit de rétablir l’ancienne date (16 décembre-2 janvier) soit d’opter pour la période incluant la dernière semaine de décembre et la première semaine de janvier.
Les commissions chargées de la réforme ont également décidé d’un nouvel emploi du temps pour les 1re et 2e année de l’enseignement de base qui réduit les heures de cours et limite exclusivement le recrutement des enseignants du primaire aux diplômés des universités publiques détenteurs d’une licence appliquée en sciences de l’éducation. Les enseignants des collèges et des lycées doivent quant à eux être détenteurs d’un master professionnel. Ces mesures entreront en vigueur en 2019.
Une instance supérieure nationale dans le domaine de la recherche et de l’innovation sera également créée pour sonder les besoins du ministère de l’Education. Un institut national d’évaluation se chargera d’évaluer le système éducatif, alors qu’un conseil supérieur de l’éducation suivra l’application des grandes orientations nationales du système éducatif et développera les partenariats avec les entreprises économiques et les associations.
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