Suite à la campagne d’arrestation qui a visé plusieurs individus suspectés de corruption dont les hommes d’affaires, Chafik Jaraya et Yassine Chennoufi, il est à préciser que ces actions interviennent en application des dispositions de l’article 5 de la loi relative à l’état d’urgence en date du 26 janvier 1978.
Le ministre de l’Intérieur peut assigner à résidence toute personne qui, par ses activités, pourrait porter atteinte à la sûreté de l’Etat, a affirmé, mercredi, le juge Mohamed Ayadi.
Dans une déclaration à l’agence TAP.
Selon le décret n° 78-50 du 26 janvier 1978, réglementant l’état d’urgence, le ministre de l’Intérieur peut prononcer l’assignation à résidence dans une circonscription territoriale ou une localité déterminée, de toute personne, résidant dans une des zones prévues à l’article 2 dont l’activité s’avère dangereuse pour la sécurité et l’ordre publics desdites zones.
Le président de la République, Béji Caïd Essebsi avait décidé, le 16 mai dernier, de prolonger l’état d’urgence d’un mois.
Le chef de l’Etat avait pris cette décision après concertation avec le chef du gouvernement et le président de l’Assemblée des représentants du peuple.
Le 24 novembre 2015, l’état d’urgence a été décrété pour un mois suite à l’explosion qui avait ciblé un bus de la garde présidentielle, faisant plusieurs morts et blessés. Depuis cette attaque, l’état d’urgence a été prolongé à plusieurs reprises.
D’après la TAP