L’auteur et journaliste Algérien Kamel Daoud auteur de l’ouvrage “Je rêve d’être tunisien”, un des best-sellers de la dernière foire du livre de Tunis, a édité un nouveau roman intitulé « Zabor ou Les Psaumes » qui paraîtra à Cérès éditions à partir du 16 août 2017.
Kamel Daoud renouvelle sa confiance en Cérès, son éditeur en Tunisie, pour ce texte qui sera un des grands rendez vous littéraires mondiaux de l’année.
Résumé du roman ZABOR ou Les psaumes:
Dans un village reculé, entre désert et forêt, Zabor, orphelin d’une mère répudiée, rejeté par son père, vivant avec sa tante perdue dans ses rêves et un grand-père aphasique, se découvre le don prodigieux de pouvoir prolonger la vie des autres par le simple fait d’écrire. Ironie du sort, il est, un soir, appelé au chevet de son père mourant…
Zabor ou Les psaumes, fable autant que confession, est le roman de formation d’une âme torturée qui se livre sur sa découverte des puissances telluriques de la langue, de l’écriture et du corps, s’inventant une manière libre, radicale de défier la mort par l’imaginaire.
Dans un jeu subtil de mise en abîme permanent, Kamel Daoud nous promène et nous égare dans son panthéon littéraire où figurent aussi bien les livres sacrés – source d’une quête infinie – que Les Mille et une nuits ou L’Île au trésor. En écrivain-démiurge, il déploie avec grâce et lyrisme une poétique singulière, reposant in fine la plus ancienne des questions : « Peut-on sauver le monde par un livre ? ».
J’ai écrit Zabor pour raconter mes croyances : toute langue est autobiographique. Écrire, c’est se libérer ; lire, c’est rejoindre ou embrasser ; imaginer, c’est assurer sa propre résurrection. Le dictionnaire est une escalade du sens. Mais aussi une impasse : les livres sacrés racontent la chute mais ne disent rien du goût du fruit défendu. La langue est dans l’antécédent du mot : le goût. C’est aussi le but de cette fable, rappeler cette hiérarchie.
L’idée était de sauver la Shéhérazade des Mille et Une Nuits et de reposer la plus ancienne des questions : peut-on sauver le monde par un livre ? Vieille vanité à laquelle le dieu des monothéismes a cédé quatre ou cinq fois.” souligne Kamel Daoud.
Né en 1970 à Mostaganem, Kamel Daoud a été journaliste au Quotidien d’Oran où il a tenu la chronique « Raïna raïkoum ». Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont le recueil de chroniques Je rêve d’être tunisien (Cérès éditions, 2017). Son roman Meursault, contre-enquête (barzakh, 2013/Actes Sud, 2014/ Cérès éditions, 2015) lui a valu une reconnaissance internationale et de nombreux prix, dont le Goncourt du premier roman.