La cérémonie officielle du lancement des «Olympiades Internationales sur la résolution des problèmes et de programmation compétitive (IOPS) s’est déroulée jeudi 24 août 2017, à Tunis en présence de plusieurs personnalité, parmi lesquelles on peut citer : Slim Khalbous, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et Ministre de l’Education par intérim ; Omar Mansour, Gouverneur de Tunis ; Kamel Ayadi, Président du Haut Comité du Contrôle Administratif et Financier, Ahmed Néjib Chebbi, Said Aidi, ancien ministre de la santé et Adel Bouhoula, Président du Comité de l’IOPS.
Cette initiative tunisienne est soutenue par plusieurs champions du monde et aussi par les pays pionniers en résolution des problèmes et programmation compétitive (Japon, Chine, Russie, France, Autriche, …).
L’IOPS est un concours individuel : Tout élève ou étudiant peut participer à ce concours. Le comité national de chaque pays est chargé de sélectionner les membres de «l’équipe nationale» de l’IOPS à travers des concours locaux et un concours national final. Les meilleurs membres de chaque équipe seront qualifiés (entre 4 et 12) pour le concours international. Ainsi, tous les pays seront représentés lors de la finale internationale. Le concours national est prévu au mois de mars 2018. Le concours international est prévu en juin-juillet 2018.
«On a encouragé cette initiative visionnaire pour plusieurs raisons : la première, c’est qu’elle a été lancée par la société civile. La deuxième, c’est qu’elle touche un secteur stratégique qui est celui des TIC qui devrait être une locomotive pour nous actuellement. Troisièmement, la dimension internationale de ce projet. En tant que quatrième raison, il s’agit d’un domaine qui touche toute la formation : du primaire jusqu’au doctorat et enfin, l’application en terme d’employabilité » a déclaré Slim Khalbous.
Le ministre a également évoqué les problèmes majeurs en matière de formation et d’employabilité en Tunisie, en donnant comme exemple, un indicateur national qui résume parfaitement le niveau de l’enseignement national et du chômage: la très mauvaise position de la Tunisie dans le classement de Pise en mathématique en précisant que sur 5700 candidats au concours de recrutement d’enseignants en math, seuls une trentaines avaient le niveau adéquat (pour un total de 350 postes vacants).
Mr Khalbous a en outre, parlé du chômage et de l’inadéquation des formations par rapport aux besoins réels des entreprises « Il s’agit du résultat du mauvais choix des vingt dernières années. Par mi les solutions envisagées : le bilan de compétences et les formations complémentaires afin de combler les lacunes, notamment en langues et en softs-skills» a-t-il conclut.
Ce partenariat public-privé enverra un message fort d’espoir à la jeunesse tunisienne. Il s’agit en effet, d’essaimer la culture de l’excellence parmi les jeunes étudiants et diplômés, afin de combattre le chômage. Comment ? En rehaussant leurs niveaux dans le domaine des technologies de l’information et de la communication en particulier ; et dans tous les autres domaines en général.
S.B.N
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