” Mon prochain film sera tourné dans un quartier à Paris “, a déclaré à l’agence Tap le cinéaste Elyes Baccar, vendredi soir à l’issue de la projection de son film documentaire ” Lost In Tunisia ” à la maison de Tunisie tunà Paris.
A ce sujet, Elyes Baccar, résident en Belgique, a préféré garder le secret sur le sujet de son nouveau film et toute l’équipe avouant qu’il a quitté la Tunisie depuis un an pour commencer une nouvelle expérience cinématographique.
Il a, dans ce sens, tenu à signaler que son film “Lost in Tunisia” qui vient d’être projeté à Paris émane de sa propre expérience et de son sentiment, -d’ailleurs comme plusieurs générations âgées entre 20 et 70 ans- d’être perdu dans son pays avec lequel sa relation demeure cependant intouchable. En effet, c’est un film documentaire, a-t-il expliqué, qui exprime “l’ambivalence de la société tunisienne” tout en mettant l’accent sur “le vécu des femmes issues respectivement du milieu urbain et rural”.
” Lost in Tunisia “, raconte à travers des histoires de femmes, d’hommes et d’enfants, l’agitation de la société tunisienne après le 14 janvier 2011 avec tout ce qu’elle comporte de contradictions, de divisions et de divergences à différents niveaux.
Cette perte de repères est évoquée également dans “Tunis by Night” actuellement dans les salles en Tunisie. Mais, ” ceci dit que ma relation avec la Tunisie est intouchable, c’est un lien qui restera à vie “, tenait à préciser le cinéaste, tout en ajoutant que ” le fait de quitter mon pays, c’est aussi pour suivre une évolution naturelle de ma carrière cinématographique en tant que cinéaste, c’est pour m’ouvrir d’autres opportunités et faire des films qui soient plus universels “.
Premier documentaire dans la filmographie du cinéaste, “Lost in Tunisia” d’une durée de 70 minutes, produit en 2016, a été projeté en première mondiale dans le cadre de l’ouverture de la quatrième édition festival international des droits de l’Homme en 2016.
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