Cinéma, théâtre, arts plastique, Musique Littérature et poésie sont réunis aux “Journées culturelles tunisiennes” qui ont démarré, lundi, dans la ville égyptienne de Louxor, capitale culturelle arabe 2017.
Mohamed Hedi Jouini, directeur de l’Unité de gestion par objectifs (Ugpo) à la cité de la Culture, a déclaré à l’agence TAP qu’une délégation officielle présidée par Mohamed Zine El Abidine, ministre des Affaires Culturelles, est présente à cette manifestation culturelle et artistique.
Il a présenté le programme de ces Journées qui ont démarré avec un spectacle “Ziara” de Sami Lajmi en plus d’une foire du livre comportant une sélection d’oeuvres des plus grands hommes de Lettres ayant marqué la scène culturelle historique et moderne de Tunisie et d’ailleurs. La foire abritera l’oeuvre complète de deux tunisiens disparus, à savoir Mahmoud Messadi, écrivain, universitaire et homme politique et Mohamed Marzouki, homme de Lettres et poète connu comme étant un spécialiste de la littérature populaire. Il y aura aussi la présentation de l’encyclopédie de Kairouan, des Quatrains de Djalal Eddine Rumia et une lecture de textes de la culture arabe et orientale.
Dans le domaine des arts, le public égyptien aura rendez–vous avec une sélection d’oeuvres de plasticiens tunisiens qu’abritera le Salon d’arts plastiques. Côté cinéma, seront projetés les films “Les Frontières du Ciel” de Fares Naanaa et “La nuit de la Lune Aveugle” de Khadija Lemkacher. La part du 4ème art sera présent avec une pièce d’Ali Yahyaoui, outre une veillée poétique avec les poètes Ridha Laabidi et Thoyaray Ramadan.
Au cours de ces journées, deux conférenciers tunisiens donneront des communications sur les “Défis du Musée National d’Art Moderne et Contemporain”, par Sami Ben Ameur, plasticien-universitaire qui présentera le nouveau musée à la Cité de la Culture et sur la question de “Littérature tunisienne” présentée par Chokri Mabkhout, universitaire et écrivain.
La ville égyptienne de Louxor, désignée Capitale culturelle arabe 2017, avait officiellement pris le flambeau, le 17 mars dernier, de la ville tunisienne de Sfax, Capitale de la culture arabe 2016.
Après la ville de Louxor, c’est la ville irakienne de Bassorah qui prendra la relève en 2018 suivie de Port-Soudan (Soudan) en 2019, Bethléem (Palestine) en 2020, Irbid (Jordanie) en 2021 et Koweït-City (Koweït ) en 2022.
La manifestation Capitale arabe de la culture, initiative de la Ligue arabe dans le cadre du Programme de Capitales Culturelles de l’Unesco, est destinée à promouvoir et célébrer la culture et à encourager la coopération interrégionale, maghrébine et moyen-orientale.
Avec tap