L’actualité internationale a été particulièrement marquée en ce début d’année par des manifestations qui frappent actuellement l’Iran, un des pays les plus conservateurs au monde, aux règles très rigides et gouverné depuis 2013 par le président modéré Hassan Rohani qui a succédé au président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad.
L’Iran compte plus de 82 millions habitants avec une classe moyenne relativement importante. Il est membre fondateur de l’Opep (Organisation des pays producteurs de pétrole) et dispose des deuxièmes réserves mondiales de gaz, après la Russie, et des quatrièmes réserves mondiales de pétrole.
Le mouvement de révolte a débuté jeudi 28 décembre 2017 de Machhad, la deuxième ville plus grande ville d’Iran et s’est propagé à travers le territoire pour gagner Téhéran, la capitale. Au bout de 5 jours, on compte une vingtaines de personnes tuées; 450 manifestants arrêtés selon les sources officielles et qui sont pour la plupart des jeunes et des ados sans casiers officiels. Le mouvement est éparpillé et désordonné, sans leader et ressemble des gens d’horizons divers.
Les raisons de la “révolte” Iranienne:
La raison principale semble un ras le bol collectif, aussi bien des travailleurs que les retraités et les chômeurs qui souffrent de la cherté de la vie, la classe moyenne relativement dominante balance de plus en plus vers la misère et la pauvreté.
Un tiers de la jeunesse iranienne est au chômage, selon des chiffres officiels sous-évalués. Les jeunes des régions périphériques où se concentrent les minorités ethniques et religieuses (kurdes et sunnites avant tout) en souffrent particulièrement.