Des associations environnementales se mobilisent pour s’opposer à la construction d’une route qui portera atteinte au parc Farhat Hached à Rades
Des associations environnementales ont organisé, dimanche, au parc Farhat Hached à Rades, un rassemblement de protestation sous le signe “Touche pas à mon parc. Non au massacre, non au cisaillement du Parc Farhat Hached à Ben Arous”.
Les protestataires ont appelé les autorités concernées à renoncer au projet de construction d’une rocade de liaison entre la cité sportive de Rades, la RR 33 et l’intercommunale Nord.
Le vice-président de l’Association de Mégrine pour l’innovation et la sauvegarde (AMIS), Heykel Khomsi a déclaré à la TAP, que ce rassemblement est une mobilisation citoyenne qui vise à défendre le parc Farhat Hached, unique grand poumon vert de la banlieue sud situé entre trois communes : Ben Arous, Megrine et Rades.
Il a ajouté qu’en dépit de ses avantages pour la circulation, ce projet risque d’assassiner le Parc Farhat Hached en sacrifiant 30 hectares d’espaces verts, ce qui constitue, a-t-il dit, une violation flagrante de l’équilibre environnemental dans la région et du droit des habitants de cette région à un système environnemental durable.
De son côté, le secrétaire général de l’association “AMIS”, Tawfik Najar a indiqué que le ministère de l’équipement et de l’Habitat a pris cette décision d’une manière unilatérale sans se concerter avec les composantes de la société civile, les associations et les structures environnementales qui ont fait des propositions pratiques et techniques à l’Agence de protection de l’environnement censée mesurer l’impact de ce projet sur l’environnement.
Inauguré en 2002, le parc Farhat Hached à Rades s’étend sur 300 hectares. Il comporte une maison de l’environnement, des aires de jeux, des terrains de sport, un zoo. Ce parc joue un rôle environnemental important car il contient une forêt dense contenant une riche variété d’arbres, d’arbustes et de plantes.
La route dont le démarrage des travaux est prévu pour le mois de juin prochain permettra aux véhicules en provenance des villes du nord-ouest de rejoindre la banlieue sud sans passer par la capitale.