Le prix Jaafar Majed de la création poétique a été décerné en ex aequo aux Tunisiens Youssef Rzouga et Moncef Ouhaibi. Cependant, aucun des candidats pour le prix de la première œuvre poétique n’a pu convaincre les membres du jury.
La clôture des premières Journées poétiques de Carthage s’est déroulée samedi soir à la Cité de la culture de Tunis en présence du ministre de la Culture Mohamed Zine El Abidine et de son homologue palestinien Ihab Bessissou.
Cette première édition a vu aussi la participation d’ambassadeurs de pays frères et amis ainsi que d’un important nombre de poètes tunisiens et étrangers et des amateurs de ce genre littéraire.
La journée de clôture a été meublée par des récitals de poésie donnés par l’Irakien Hamid Said et Mohamed Ali Chemseddine du Liban.
D’autres poètes arabes à l’instar du directeur de la maison de la poésie de Sarjah Mohamed Abdallah Briki (Emirats arabes unis), le Jordanien Youssef Abou Ellouze ou encore l’égyptienne Chirine Adoui ont tou à tour proposé des lectures-performance.
A cette occasion, le ministre de la culture a rendu hommage au poète tunisien Moncef Mezghenni qui a récité un poème intitulé “un homme s’évapore”.
Pour la directrice des Journées, la poétesse Jamila Mejri cette première édition constitue une réussite au regard de l’importante participation aux séances de lectures poétiques ainsi qu’aux divers ateliers de travail. “Ces journées ont prouvé que la poésie a son public en Tunisie” s’est-elle félicitée.
Elle n’a pas toutefois nié la présence de certaines lacunes au niveau de l’organisation et qu’il faudrait combler lors des prochaines éditions.