Dix (10) cas d’agression contre les journalistes ont été recensés en mars 2018, soit une nette baisse par rapport au mois de février 2018 qui a connu l’agression de sept (17) journalistes.
Selon un rapport rendu public mercredi par l’unité d’observation du centre de sécurité professionnelle au Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), les agressions ont été commises contre 5 journalistes (femmes) et 9 journalistes (hommes) exerçant dans des chaînes de télévision, des radios, des journaux, des sites électroniques et une agence de presse.
Deux cas de menaces proférées par des inconnus, quatre cas d’entrave à l’exercice des fonctions, trois autres cas d’harcèlement et un cas de violence verbale ont été recensés en mars dernier, d’après le même rapport.
Trois agressions ont été perpétrées par des inconnus, alors que les responsables du gouvernement, des instances nationales et des clubs sportifs ont commis chacun une agression.
Ces agressions ont été perpétrées principalement à Tunis (6 cas), alors que les autres agressions ont été commises dans les gouvernorats de Kairouan, Bizerte, Sousse et Tozeur, soit une agression par gouvernorat.
A ce propos, le SNJT a appelé la présidence du gouvernement à assurer le suivi des dossiers des fonctionnaires publics ayant agressé ces journalistes et à rendre public les résultats des enquêtes menées sur ces agressions.