La Maison du Roman a été inaugurée, jeudi, à la Cité de la Culture, à l’occasion de la tenue de la première édition de la Rencontre de la Tunisie du Roman arabe sous le thème “Le Roman : la capacité de changer”, en présence de plusieurs romanciers tunisiens et arabes dont Habib Selmi, le romancier libyen Ibrahim Al Kouni, le romancier libanais Rachid El-Daif ou encore l’algérien Waciny Laredj.
A cette occasion, le directeur de la maison du Roman, Kamel Riahi a tenu à exprimer sa satisfaction de voir “ce rêve devenir une réalité” , soulignant que” la création de la Maison du Roman a été possible grâce à l’effort de toute une génération.
Dans son mot d’ouverture, l’ancien ministre de la Culture (1981-1986) et romancier Béchir Ben Slema a déclaré que la création de la Maison du Roman est un événement qu’il faut le soutenir sur plusieurs plans :culturel, économique et politique.
Ben Slema a, par ailleurs, indiqué qu’il faut trouver les moyens pour promouvoir le roman dans les milieux universitaire et scolaire en plus d’accroître son lectorat dans le monde arabe et étranger à travers la traduction et l’utilisation des nouvelles technologies d’information.
L’invité d’honneur, le romancier libyen Ibrahim Al Kouni, a tenu dans son mot d’ouverture à saluer le peuple tunisien et la réussite de sa révolution, une réussite qui résulte, selon lui, dans la conscience profonde et le caractère pacifique du peuple tunisien en plus de l’absence de la domination idéologique.
Sous le thème du “Roman: la capacité de changer”, la première édition de la Rencontre de la Tunisie du Roman Arabe se penche durant trois jours (3-4-5 mai 2018) sur l’examen de plusieurs thématiques autour de la capacité du roman arabe dans la création du changement dans les sociétés arabes, sa capacité de construction de la conscience arabe, la relation des romanciers avec le pouvoir et les défis actuels du roman arabe.