Douze cas d’agression contre les journalistes ont été recensés en mai 2018, soit une nette hausse par rapport au mois de mars 2018 qui a connu l’agression de dix (10) journalistes.
Selon un rapport rendu public, mardi, par l’unité d’observation du centre de sécurité professionnelle au Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), la plupart des agressions ont été commises lors du scrutin municipal du 6 mai 2018. ” Lors de cette échéance électorale, des restrictions ont été imposées aux journalistes par le pouvoir exécutif “, accuse le syndicat dans le même rapport.
Les agressions ont été menées contre des journalistes (homme et femmes) exerçant dans des radios, des sites électroniques et une agence de presse.
D’après la même source, les agents de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) étaient les premiers à s’en prendre aux journalistes, suivis des policiers.
Six (6) cas d’entrave à l’exercice des fonctions, quatre (4) autres cas d’harcèlement et un seul cas de violence verbale ont été recensés en mai dernier, d’après le même rapport.
Ces agressions ont été perpétrées principalement à Tunis (4 cas), alors que les autres agressions ont été commises dans le gouvernorat de Gafsa et autres régions.
A ce propos, le SNJT a appelé l’instance électorale à assurer le suivi des dossiers des fonctionnaires publics ayant agressé ces journalistes et à rendre public les résultats des enquêtes menées sur ces agressions.