Comment s’exerce la gouvernance des communes forestières tunisiennes à la lumière du nouveau code des collectivités locales ? Quel modèle de gestion durable des ressources forestières ? Quel rôle des secteurs public et privé dans la valorisation du potentiel économique des communes forestières et quels dispositifs de l’enseignement supérieur et de formations sectorielles ? Tels sont les principaux thèmes de l’atelier d’échange et de partenariat qui se sont déroulés le 27 juin à Tabarka.
Cet atelier a été organisé par l’association tunisienne des Eaux et des Forêts avec l’appui du Bureau International du Travail, dans le cadre de la semaine forestière Tuniso-Canadienne qui a pour objectifs d’introduire une vision stratégique du processus de la décentralisation dans les communes forestières en Tunisie, présenter le code des collectivités locales, et créer une relation d’échange et de partenariat avec des communes canadiennes similaires. Les dirigeants de trois communes forestières du gouvernorat de Jendouba rencontrent cette occasion leurs homologues de cinq villes canadiennes en vue d’établir, un partenariat fructueux.
Au terme de cet atelier, un ensemble de recommandations et cadres, notamment l’instauration d’un modèle de partenariat avec les communes forestières ont été formulés et émaneront d’un projet de jumelage et de partenariats entre les communes des deux pays, le ministère des Affaires locales et de l’Environnement notamment le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydraulique et de la Pêche, dans le but de mettre en œuvre le processus de décentralisation dans les zones forestières.
Prennent part aux travaux, le premier délégué de Jendouba et les autorités régionales et locales, ainsi que les représentants des ministères concernés, le représentant du BIT, et l’ambassadeur du Canada à Tunis, accompagnée des dirigeants de trois communes.
L’initiative pilote pour un développement local intégré (PDLI) s’inscrit dans l’appui des partenaires internationaux au processus de décentralisation initié par les autorités tunisiennes et dont les principes ont été fixés dans la nouvelles constitution adoptée en janvier 2014.
Le PDLI est financé par l’Union Européenne, pour un montant de 60 millions d’euros, dont 9 millions sont attribués au BIT en gestion déléguée pour assurer l’accompagnement de 12 communes, objet du présent document. La majeure partie du financement est consacrée aux infrastructures et équipements, répondant aux besoins de base des communes concernées.
Tekiano avec communiqué