Le nombre de malades inscrits sur la liste d’attente pour une greffe de rein en Tunisie en 2017 est estimé à 1700 personnes sur un total de 10 500 insuffisants rénaux, selon le directeur du Centre national pour la promotion de la transplantation d’organes, Taher Gargah.
Lors d’une rencontre organisée, mercredi à Tunis, sous le signe “Le don d’organes, une affaire de société”, à l’occasion de la journée nationale de sensibilisation au don d’organes célébrée le 17 octobre de chaque année, le responsable a fait savoir que le coût de dialyse par personne s’élève, en cinq ans, à 100 mille dinars. La transplantation d’un organe coûte, selon la même source, 72 mille dinars.
L’intervenant a ajouté que l’activité de la greffe d’organes a connu une baisse importante après la révolution en raison du manque de donneurs, appelant à la nécessité de redoubler d’efforts pour relancer cette activité.
De son côté, le directeur de cabinet du ministre de la santé, Mohamed Meftah a mis l’accent sur l’importance que le ministère de la santé accorde au secteur de la greffe d’organes, de tissu et de cellules, mettant l’accent sur les problèmes que connaît ce secteur dont, notamment, la crise de confiance entre le citoyen et les établissements hospitaliers en particulier et l’absence d’une politique de communication efficace et directe entre les deux parties.
D’après la TAP