Le Projet EDJEF “Emplois décents pour les jeunes et les femmes”, financé par le Royaume de Norvège et mis en œuvre par le Bureau international du Travail (BIT), apporte sa contribution au Gouvernement Tunisien ainsi qu’aux partenaires sociaux (UGTT et UTICA) pour favoriser, dans le cadre d’un dialogue social tripartite, l’employabilité des jeunes et des femmes dans les Gouvernorats de Kairouan, Zaghouan, Tunis et Manouba.
Un projet pour répondre au contexte de l’Emploi en Tunisie
Le Gouvernement Tunisien fait face aujourd’hui, sur la question de l’emploi, à des défis multidimensionnels, variés et de nature complexe. Ces challenges relèvent non seulement de problématiques quantitatives, telles que le chômage des jeunes notamment des diplômés de l’enseignent supérieur, le taux d’activité, la disparité régionale, etc… mais aussi qualitatives, telles que l’inadéquation entre l’offre et la demande, le travail précaire et vulnérable.
Et c’est donc des réponses à ces questions prépondérantes pour l’avenir du pays que souhaite apporter le projet EDJEF « des emplois décents pour les jeunes et les femmes ». Mis en œuvre par le Bureau international du Travail (BIT) pour une durée de trois ans et pour un montant de 3 millions de dollars offerts par le Royaume de Norvège, ce programme apporte sa contribution, dans le cadre d’un dialogue social tripartite entre le Gouvernement Tunisien et les partenaires sociaux (UGTT et UTICA), pour favoriser l’employabilité des jeunes et des femmes dans les Gouvernorats de Kairouan, Zaghouan, Tunis et Manouba.
Le projet EDJEF est défini en cohérence avec l’Agenda du Travail Décent et tout particulièrement le Programme du Développement Durable et, plus précisément, l’Objectif de Développement Durable (ODD) des Nations Unies n°8 « Promouvoir une croissance économique soutenue, inclusive et durable, un plein emploi productif et décent pour tous » à l’horizon 2030.
Un projet en quatre volets
Le projet EDJEF se décompose en quatre volets pour répondre aux problématiques exposées suite à l’analyse des besoins formulés par le gouvernement tunisien :
1. Appuyer les institutions du marché du travail، notamment le Ministère de la formation professionnelle et de l’Emploi (MFPE) et les partenaires sociaux (UGTT et UTICA)، pour finaliser et valider la Stratégie Nationale pour l’Emploi puis 4 plans d’action dans les 4 Gouvernorats d’intervention ;
2. Proposer des services publics de l’emploi supplémentaires aux BETI et améliorer ceux existants dans 4 bureaux locaux d’emploi pilote de l’ANETI des Gouvernorats d’intervention et ce afin d’améliorer l’employabilité des jeunes et des femmes ;
3. Favoriser la création d’emploi et l’employabilité des jeunes et des femmes dans les 4 gouvernorats d’intervention en développant des chaînes de valeur dans les Gouvernorats d’intervention ;
4. Appuyer l’apprentissage pour favoriser l’employabilité des jeunes, notamment les jeunes en abandon scolaire dans les Gouvernorats d’intervention.
Des bénéficiaires directs et indirects identifiés
A chaque projet, sa cible, celle du projet EDJEF est constituée de tous ceux qui sont concernés ou parties prenantes des politiques d’emploi mises en œuvre par le projet :
– Les institutions et les organisations régionales impliquées dans la gouvernance du marché du travail au niveau local, en particulier dans les gouvernorats de Tunis, Manouba, Zaghouan et Kairouan ;
– Les jeunes et les femmes chercheurs d’emploi dans les gouvernorats de Tunis, Manouba, Zaghouan et Kairouan ;
– Les organisations de la société civile.
EDJEF ou la création de synergies sous forme de partenariat
Le Bureau international du Travail (BIT), qui fêtera ses 100 ans en 2019, met en œuvre le projet EDJEF à travers une équipe de 6 personnes (à Tunis, Kairouan, Zaghouan et Manouba) et son réseau d’experts techniques à Genève et au Caire. Mais c’est également sur le partenariat avec les institutions liées aux questions de l’Emploi et favorisant l’employabilité des jeunes et des femmes que le projet va s’établir.
Les partenaires :
– Ministère de la Formation Professionnelle et de l’Emploi ;
– L’ANETI (Agence Nationale de l’Emploi et du Travail Indépendant) et les BETI (bureaux de l’emploi et du travail indépendant).
– L’ATFP (Agence Tunisienne de la Formation Professionnelle) et les centres de formations professionnelles ;
– UGTT (Union Générale des Travailleurs Tunisiens)
– UTICA (Union Tunisienne de l’Industrie du Commerce et de l’Artisanat)
– Les autorités et les institutions locales (Gouvernorat et Directions Régionales de la Formation professionnelle et de l’Emploi)
– La société civile, à travers les ONG et les associations de jeunes de de femmes, seront associées au projet EDJEF notamment à travers une forte représentation dans les instances de gouvernance du projet.
D’après communiqué