Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a indiqué qu’il annoncera mardi lors de la réunion de son bureau politique
Une série d’actions de protestation, n’excluant pas de déclencher une grève générale dans le secteur du journalisme tunisien sera annoncée par le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) suite au suicide du caméraman Abdelrazzek Zergi à Kasserine.
Dans une déclaration publiée lundi, le SNJT a fait assumer la responsabilité de la mort du photographe AbdelRazzek Zergi, qui s’est immolé par le feu, à l’Etat “pour avoir contribué à faire du secteur des médias un foyer pour l’argent sale et suspect, servant des intérêts étroits, sans contrôle de son respect des lois et règlements du travail actuels, au détriment des moyens de subsistance des journalistes”.
Il a également appelé les propriétaires des différents organes de presse à respecter le droit du travail et leurs engagements dans le cadre du cahier des charges établi par l’instance de régulation, les mettant en garde contre le mépris des droits des journalistes en matière de couverture sociale et sanitaire ainsi que les parties gouvernementales, notamment le ministère des Affaires sociales, pour leur collusion avec ces organes de presse et leur mollesse à assumer leur rôle de contrôle.
Le caméraman, qui travaille dans une chaîne de télévision privée, est décédé, lundi 24 décembre 2018 dans l’après-midi après s’être immolé par le feu à la place des martyrs à Kasserine pour des raisons liées à ses conditions familiales et sociales.
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