Etudiant de l’ENIT Junior Entreprise, Oussema Ben Amara, expose dans la tribune qui suit les méfaits de l’innovation, l’évolution des habitudes et les conséquences d’un rythme de vie effréné sur le bien être des générations futurs.
Au XIXe siècle, on se trouve dans une ère où l’on ne peut plus vivre sans les facilités de vie qu’on mène. Cependant, nous ne nous inquiétons pas assez des conséquences présentes et probables pour les générations qui suivent, particulièrement nos enfants.
Bien qu’ils semblent avoir un meilleur environnement que celui qu’on a eu, nos enfants d’aujourd’hui risquent plusieurs facteurs.
La culture culinaire
De nos jours, nous nous focalisons sur les détails que nous jugeons nous-mêmes plus importants que d’autres. Nous oublions nos enfants et ce dont ils se nourrissent chaque jour. Ces derniers, étant ainsi victimes de notre temps et de notre inattention, acquéraient une culture culinaire médiocre et malsaine.
En effet, les repas à grande valeur nutritionnelle ne sont plus une monnaie courante. On les a remplacés par Sandwichs, fastfood et cie, nos aimables snacks, destructeurs de santé et de sanité.
Le problème qui se pose ici n’est plus l’addiction de l’humanité sur de la nourriture pourrie d’un très peu de valeur, mais très malheureusement d’une infinité de calories, le vrai problème est qu’on est en train de détruire l’environnement d’évolution et de développement des prochaines générations, particulièrement nos enfants.
En faisant apprendre ces derniers nos mauvaises habitudes culinaires et en faisant encore moins attention à la conscience de ces petits envers les bonnes habitudes en termes d’alimentation saine qu’ils devraient apprendre tôt, on est entrain de détruire toutes les générations qui suivent.
En outre, ceci n’affecte pas seulement leurs santés, mais encore leurs concentrations, leurs études et leurs futures carrières.
Ainsi, le style alimentaire contemporain comptant plusieurs anormalités et défaillances affecte d’une manière directe nos enfants et les prive des bonnes conditions pour un développement convenable et rassurant.
Surexposition à la technologie et aux médias
C’est indéniable que la technologie a mis fin à plusieurs problèmes et pertes de temps, mais ce qui est arrivé récemment c’est que cette dernière est devenue elle-même une perte de temps et de concentration par notre mauvaise utilisation à nous, les humains.
S’inquiétant peu pour nous, mais plus pour les générations qui nous succèdent, on ne peut que craindre cet effet brutal et mal constatable sur les enfants de nos jours.
Étant surexposés aux médias, les jeux vidéos et cie, ces derniers ne sont devenus que des victimes de la technologie dans les plus mauvaises conditions et circonstances possibles.
La facilité de l’obtention de l’information, la rapidité de naviguer sur tout et n’importe quoi et la diversité des sources des actualités et des investigations ne sont devenus que de minimes bienfaits que cette génération y fait le moins possible d’attention. Ce qui en fait une génération de déconcentration, de desserrement et de savoir tout, mais rien.
Les nouveaux nés du siècle sont habitués dès leurs très jeunes âges à utiliser et à trop savoir gérer la technologie et toutes ses dérivées. Heureusement pour eux, mais inopportunément ceci est devenu qu’un tout petit avantage que cette génération possède, étant déjà conscient des mauvaises habitudes que ceci est en train de provoquer et provoquera.
La surexposition au flux d’information est en guise de conclusion un bouleversement d’esprit pour nos petits, car ici on ne peut plus distinguer l’information juste de l’injuste et on ne peut plus nous contrôler face à des milliards d’informations et des centaines d’écrans d’où la perte de temps, de concentration et on peut même très souvent oublier la raison pour laquelle on entame une recherche ou on touche un smart écran tactile en premier lieu.
Impacts sur l’éducation et la santé
Cette révolution technologique et numérique combinée avec la mauvaise culture culinaire du présent temps mène à d’horribles impacts sur tout le monde, mais très particulièrement sur les enfants.
La diversité des supports numériques contribue quant à elle à une déformation et une décentralisation des axes et des structures cognitives de l’enfant, ceci veut dire qu’en recevant beaucoup et plus qu’on est censé recevoir, on risque de détériorer les principes de la logique et les segmentations de la mémoire. D’où un filtre à l’entrée est indispensable, mais étant petits, les enfants ainsi bien que les futures générations ne peuvent rien n’y faire.
Sur ce, une prévention et un coaching bien élaboré concernant ceci devient non plus une option, mais une nécessité pour survivre et l’intelligence humaine qui devient de plus en plus médiocre et affaiblie contre celle-ci artificielle et contre tout ce qui est numérique.
Cela affecte aussi les techniques d’apprentissage et les structures d’école où la technologie est d’autant en croissante utilisation et où le virtuel règne encore aux cervelles de nos petits et limite leur capacité de réflexion et d’intuition.
En revanche, on a la présence de toute une nouvelle culture culinaire de pré-cuisiné et de fastfood qui, en tant qu’additif, contribue elle-même à la fixation de ses méfaits sur nos petits en dégradant leur santé physique et mentale.
C’est assurément le moindre des dégâts de ceci qui est visualisable sur la santé de ces derniers, dans une ère où les maladies et les hantises apparaissent nettement et aussi fréquemment que l’on né.
Ce qui a encore marqué très précisément ce temps, c’est la forte présence des maladies psychiques difficilement remédiables. Chose de plus en plus accumulée chez nos enfants, faute de manque d’attention, de segmentation de repas et de solitude.
Nos enfants ne mangent pas seulement ce qu’ils veulent sans aucune sensibilisation ni prévention, mais encore tous seuls et malheureux. Les complications ont de loin dépassé la santé physique, mais ont encore atteint celle psychique, nouvelle notion du présent temps.
En bref, il ne faut pas y réfléchir à deux fois avant de prendre conscience de ces maux ; technologie et culture culinaire, et savoir qui affecte le plus nos enfants. Les deux faits se combinent et forment une réelle menace pour nos enfants et également pour les générations qui suivent.
La sensibilisation contre ceci n’est plus optionnelle, mais s’avère d’une ultime et majeure importance pour remédier à tout ce qui a été évoqué et pour sauver ce qui en vient d’après.
L’humanité s’est si concentrée sur la technologie et l’innovation qu’elle s’est faite menacée elle-même et c’est dernièrement les futures générations qui payent la facture, chère, mais de plus en plus surtaxée.
Rédigé par Ben Amara Oussema