Le président de la République Béji Caïd Essebsi a exprimé jeudi en recevant au palais de Carthage, le journaliste Hamza Belloumi, en sa qualité de représentant de l’équipe de l’émission télévisée ” Les quatre vérités “, son attachement à la liberté de presse ainsi que son soutien et sa solidarité avec l’équipe de journalistes.
Le chef de l’Etat a dénoncé la campagne d’incitation à la haine et les menaces visant les membres de l’équipe de l’émission, à l’issue de la diffusion d’un reportage révélant l’existence de “l’école coranique” de Regueb et les conditions (précaires) des enfants qui y étaient hébergés.
Dans une séquence vidéo publiée sur la page officielle de la Présidence de la République, Béji Caïd Essebsi a déclaré qu’il tient à la liberté de la presse, en tant que garant du processus démocratique du pays, estimant que ce processus ne peut réussir sans l’existence d’une presse libre.
” Je suis contre l’excès en tout. Je suis moi-même visé (par les médias) mais je n’y accorde aucune importance parce que la mise en place d’un projet démocratique exige des sacrifices “, a déclaré Caïd Essebsi.
Le site électronique “Essadaa” a publié, mardi, un article intitulé “Entre Allah et Belloumi, c’est la guerre” qui contient un message clair d’incitation à la haine contre le présentateur et rédacteur en chef de l’émission “Les quatre vérités”.
Le 31 janvier dernier, l’équipe de rédaction de l’émission avait consacré un reportage télévisé à une “école coranique” illégale à Regueb, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, accueillant une quarantaine d’enfants vivant dans des conditions inhumaines.