La Tunisie a vécu un drame ces derniers jours, le décès injuste de 12 bébés victimes d’une d’une infection nosocomiale sévère qui fait suite à l’administration parentérale de produit infecté au au centre de maternité et de néonatalogie de la Rabta.
Une catastrophe qui a scandalisé tous les tunisiens et a fait réagir toute la toile. Des réactions ont fusé dans tous les sens; des caricatures émouvantes, des statuts, des poèmes, des manifestations… Personne n’est indifférent face à ce qui est arrivé à ces anges.
Les jeunes médecins tunisiens sont touchés plus que tout le monde, car ciblés par des accusations et des maltraitances de la part des familles des patients tout en évoluant dans un cadre délabré et avec de très faibles moyens. Ces mêmes les blouses blanches été moqués et ignorés quand ils sont descendu dans la rue pour alerter et réveiller les consciences…
Ces médecins tunisiens ont lancé la page et le hashtag #BalancetonHopital qui rassemble des témoignages du calvaire vécu dans les hôpitaux de Tunisie. Des images chocs, des confidences invraisemblables, un ras le bol que lance ces jeunes qui évoluent comme dans des conditions de guerre. Nous partageons avec vous dans ce qui suit quelques révélations émises sous le hashtag #BalancetonHopital :
Retrouvez ces témoignages et plus encore sur la page Balance ton Hôpital .
Que ces anges reposent en paix et que l’État assume enfin ses responsabilités, soit annoncer clairement aux citoyens la faillite sans équivoque des hôpitaux publics, soit mettre les moyens pour sauver ce qui peut encore l’être. Le pronostic vital des tunisiens est définitivement engagé… Souligne Khalil Béhi, un jeune médecin tunisien.
La santé publique agonise…La santé des tunisiens est définitivement en danger plus que jamais.
S.B.
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