L’unité d’observation du centre de sécurité professionnelle au Syndicat National des Journalistes Tunisiens a déploré 79 cas d’agression physique et verbale et empêchement de travailler ayant touché 76 journalistes dans 22 gouvernorats, lors des campagnes relatives au double scrutin législatif et présidentiel de 2019.
Le rapport présenté, à cet effet, mardi, par le SNJT, fait état d’agressions commises contre 35 journalistes femmes et 41 de leurs homologues hommes travaillant dans 9 radios, 8 chaines de télévision, 3 organes de la presse écrite, 2 sites électroniques et une agence de presse.
L’unité d’observation a, également, enregistré 24 cas de harcèlement, 32 cas d’empêchement de travailler, 7 cas d’agressions physiques, 4 cas d’agression verbale et 5 cas de menace.
Le rapport indique que le taux le plus élevé d’agressions a été enregistré à Tunis avec 23 agressions, révélant également que les journalistes ont subi à sept reprises des agressions de la part des présidents des centres de vote. Les agressions ont été commises à 27 reprises par les directeurs des bureaux de vote et à deux occasions par des présidents des l’IRIE.
L’unité d’observation du centre de sécurité professionnelle au SNJT a recommandé, dans ce sens, à l’ISIE d’examiner les cas dans lesquels ses responsables ont été impliqués, de les poursuivre administrativement et d’enquêter sur lesdits cas et de présenter au syndicat les résultats de l’enquête.
Il a été recommandé, également, aux candidats pour les législatives et la présidentielle de former les membres de leurs équipes de campagne électorale à interagir et à traiter les journalistes conformément aux principes de la Constitution, aux conventions internationales et aux textes nationaux relatifs à la liberté de la presse et au droit d’accès à l’information.
Il s’agit, aussi, de se garder de toute forme de favoritisme entre les médias et de respecter le droit à l’information du citoyen.
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