Open banking, dites-vous ? Tout le monde –ou presque- s’y met. Dans cette perspective, le mastodonte américain des cartes de paiement, Visa, annonce avoir acheté la start-up californienne, Plaid, «… qui développe une plateforme pour faciliter l’accès à des services financiers », rapporte le site frenchweb.fr, et tenez-vous, pour la somme de 5,3 milliards de dollars américains. Ce qui constitue «… le double de la valorisation de la jeune pousse américaine lors de son dernier tour de table de 250 millions de dollars en série C en décembre 2018 ».
Ironie du sort, Visa et Mastercard avaient pris part à cette levée de fonds. Ainsi, «… en mettant la main sur Plaid, qui a levé 353,3 millions de dollars au total, un peu plus d’un an plus tard, Visa se paie ainsi le luxe de couper l’herbe sous le pied de son rival historique ».
Quid de Plaid ?
Toujours selon le site français, «fondée en 2013…, Plaid a mis au point une API qui permet d’interconnecter les comptes bancaires des utilisateurs à des applications financières comme Venmo, le service de paiement mobile de PayPal, la plateforme d’échange de cryptomonnaies Coinbase, la plateforme britannique de transfert d’argent TransferWise ou encore Chime, la banque mobile américaine des Millennials».
Et signe qui ne trompe pas, Plaid se connecterait à plus de 20 millions de comptes bancaires aux États-Unis, au Canada mais aussi au Royaume-Uni, lesquels constituent ses trois marchés clés.
Et voici pourquoi ça marche. «L’approche rappelle celle de Stripe dans le paiement. Mais au lieu de faciliter les paiements, la technologie élaborée par Plaid permet d’aider les développeurs à partager plus facilement les informations bancaires et autres informations financières pour simplifier l’accès à des services financiers…».
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