En cette période de confinement, alors que tout le monde a choisi par obligation de rester chez lui, la nature quant à elle s’est développée. Avec l’arrivé de la pandémie du covid-19, l’activité économique s’est arrêtée ce qui a permis un rabaissement apparent de l’émission du dioxyde de carbone.
Cela a donné l’occasion à l’environnement de se régénérer. Ainsi, les rivières ont repris vie, les poissons dans la mer ont pu trouver leur milieu de vie habituel, les forêts ont pu survivre à l’endommagement certain causé par l’activité humaine. La faune et la flore ont trouvé refuge dans cette continuité sauvage qu’on dénomme nature.
Par obligation, l’homme s’est trouvé dans la nécessité de mettre un terme à ses activités au profit de la nature. Dans cette équation vitale ou la course effrénée au relancement économique a causé des dégâts parfois irréversibles à la nature, l’homme s’est trouvé dans l’exigence de remettre en exergue ses activités pour quelques temps et ce avec la montée du virus corona.
Si les grands pouvoirs économiques tels que les Etats unis d’Amérique et la chine, ont su résister à toute tentative de rationalisation du développement économique, cette crise sanitaire mondiale les a soumis à un destin commun.
L’article deux de la convention des nations unis sur les changements climatiques dispose que; « L’objectif ultime de la présente Convention et de tous instruments juridiques connexes que la Conférence des Parties pourrait adopter est de stabiliser, conformément aux dispositions pertinentes de la Convention, les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique. Il conviendra d’atteindre ce niveau dans un délai suffisant pour que les écosystèmes puissent s’adapter naturellement aux changements climatiques, que la production alimentaire ne soit pas menacée et que le développement économique puisse se poursuivre d’une manière durable ». La période de confinement a permis donc de stabiliser la montée des gaz dans l’atmosphère.
La fermeture annoncée par l’agence nationale de protection de l’environnement de parcs urbains en Tunisie tels que parc Ennahli et parc Farhat Hached pourra favoriser la régénération naturelle de la flore sauvage dans ces espaces de loisirs.
Reste à savoir que la période de confinement demeure une période provisoire. Pour faire durer cette stabilité environnementale à long terme, il est nécessaire de recourir à des mesures de prévention environnementale et ce pour étudier et éradiquer toute possibilité d’endommagement future de la nature.
A ce niveau des études d’impact doivent impérativement être menées sur toute activité humaine tels que dispose le décret n° 2005 – 1991 Du 11 juillet 2005, relatif à l’étude d’impact sur l’environnement et fixant les catégories d’unités soumises à l’étude d’impact sur l’environnement et les catégories d’unités soumises aux cahiers des charges.
Malek Nasri