La situation épidémique actuelle est critique en Tunisie c’est ce que a déclaré le ministre de la santé Faouzi Mehdi lors d’un point presse effectué dans la matinée du mercredi 21 octobre 2020.
En date du 20 octobre, 29 décès supplémentaires ont été enregistrés portant ainsi le bilan des décès dus au coronavirus à 740 depuis mars dernier”, a-t-il fait savoir signalant qu’à la même date 1034 malades atteints de la COVID-19 sont hospitalisés. Il convient d’appliquer rigoureusement toutes les mesures prises pour contenir la pandémie.
Le ministre a indiqué que 11 délégations Tunisiennes supplémentaires sont aujourd’hui classées hot spots à côté des 29 délégations et 6 gouvernorats figurant déjà sur la liste.
“En effet, la maladie se propage très rapidement et la pandémie ne sera endiguée qu’en appliquant les mesures de prévention et les gestes barrières dont essentiellement le port du masque”, a-t-il indiqué.
La Tunisie a coordonné avec l’Organisation mondiale de la santé et les bailleurs de fonds et a mobilisé les fonds nécessaires pour recevoir le vaccin contre le coronavirus dès sa mise sur le marché”, a assuré mercredi Faouzi Mehdi, ministre de la santé.
“La Tunisie sera parmi les premiers pays à recevoir les premières doses du vaccin contre le coronavirus”, a-t-il insisté lors d’une conférence de presse tenue à Tunis.
Faouzi Mehdi a précisé que sur un total de 181 lits de réanimation disponibles, 145 sont actuellement occupés. “Le ministère œuvre à atteindre plus de 222 lits de réanimation et à renforcer parallèlement le nombre de personnel médical et paramédical spécialisé qui doit gérer ces équipements”, a-t-il ajouté signalant que les lits de réanimation sont gérés au niveau national en coordination avec le Shoc room.
Par ailleurs, Faouzi Mehdi a signalé qu’un guide de prise en charge des malades dans les structures de première ligne a été récemment élaboré en concertation avec toutes les parties concernées pour réduire la pression sur les hôpitaux et les urgences.
Dans ce contexte, le ministre a précisé que le personnel soignant a été formé à l’utilisation des tests de diagnostic rapides qui ne seront utilisés que dans les urgences et les hôpitaux.
“Ces tests ne seront en aucun cas vendus en pharmacie”, a-t-il dit.
Tekiano avec TAP