La cinéaste tunisienne Salma Baccar revient avec un nouveau long métrage intitulé “Ennafoura” dont elle vient d’achever la phase d’écriture en complicité avec l’écrivaine Emna Rmili.
“C’est un film qui décrit le lien du personnage principal avec l’environnement socio-historique et politique dans le pays ,témoigne Salma Baccar .”le film est prêt et nous attendons les résultats de la commission d’encouragement à la production pour commencer le tournage”, ajoute-elle.
Dans un entretien accordé à l’agence Tunis Afrique Presse (TAP), elle a parlé de son nouveau long métrage, des raisons du retard du tournage ainsi que de la question culturelle en rapport avec la scène politique post révolution, surtout qu’elle a eu une expérience assez mouvementée dans le domaine politique.
Revenant sur son passage au sein de l’Assemblée nationale constituante (ANC), Salma Baccar a tenu à signaler que cette expérience a été aussi bien douloureuse que passionnante à la fois. Une expérience douloureuse parce qu’elle a coïncidé avec les assassinats de deux grandes figures politiques Chokri Belaid et Mohamed Brahmi.
Mais aussi une expérience passionnante pour elle parce qu’elle a pu découvrir de plus près que le peuple tunisien est conscient de ses véritables causes et est attaché aux valeurs modernistes et progressistes.
Et d’ailleurs son nouveau film puise dans la vie politique qu’a connu le pays à savoir les événements liés au sit-in “Errahil” (sit-in du départ) au cours de l’été 2013. Le tiers de cette nouvelle oeuvre d’ailleurs se base, a-t-elle mentionné, sur des images de ce sit-in ainsi que d’autres images inédites que les gens n’ont pas regardé ni dans les médias ni sur les réseaux sociaux.
Tekiano avec TAP