Maisons, automobiles, avions et autres… seront bientôt “parées“ par du blanc d’un genre nouveau. Avec un avantage très important : son pouvoir rafraîchissant.
En fait, l’information n’est pas si récente, si l’on en croit le site web korii.slate.fr qui cite New Atlas en 2012, selon lequel «…de savants calculs de la NASA et de Columbia montraient que couvrir de blanc l’ensemble des toits des bâtiments de New York permettraient de faire baisser leur température maximale de 24°C, donc de contribuer à juguler le phénomène de bulle de chaleur ».
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Par contre, ce qui est nouveau, c’est de faire en sorte que le blanc rejette encore plus et mieux la lumière. Et c’est là qu’entre en scène l’équipe du chercheur Xiulin Ruan, de l’Université Purdue, qui a annoncé, en 2021, «… avoir réussi à créer une peinture capable de réfléchir un record de 98,1% de lumière, bien au-delà des matériaux commerciaux traditionnels », rapporte korii.slate. Il s’agit de l’“antithèse du désormais célèbre Vantablanck, le noir le plus noir du monde…“.
Pour en arriver là, les chercheurs auraient mis dans leur mixture sulfate de baryum (BaSO4), c’est-à-dire un composé chimique courant et peu coûteux, utilisé notamment comme pigment dans le domaine de la peinture, mais essentiel aussi dans celui du développement photographique et du procédé gélatino-argentique, rappelle notre source.
Comment l’expliquer ?
L’équipe de Xiulin Ruan tient son secret «… à la densité en sulfate de baryum de sa préparation, et à sa structure atomique –un agencement délicat de particules de tailles variables permettait au mélange de tenir aussi bien qu’une peinture traditionnelle ».
Ceci étant, on est encore à un stade expérimental, il reste beaucoup de choses à affiner pour cette invention/innovation soit valide.
Rédaction
