Sabot en plastique fabriqué par une imprimante 3D, microcontrôleur, drone, casque de réalité virtuelle, caméra HD pour studio d’enregistrement… ces technologies pourraient concerner les agriculteurs Tunisiens dans le futur.
Ce sont là, entre autres, cinq nouvelles technologies (mais pas vraiment nouvelles) actuellement expérimentées par des futurs agriculteurs à Châteauroux en France, rapporte la Nouvelle République. Bien entendu, nous pensons que cela pourrait concerner des futurs agriculteurs en Tunisie.
Pour l’imprimante 3D, le site indique que grâce à cette machine, Benoît Auvieux, enseignant en agro-équipement, a déjà pu fabriquer un sabot qui protège la clé de son microtracteur de coups de genou intempestifs lorsque celle-ci est insérée dans le démarreur…
Concernant les drones, un enseignant en technologies, Mathieu Piccoli, assure que «… nous avons déjà commencé à nous en servir, jusqu’à 30 m au-dessus de notre parcelle pédagogique ».
Il explique que «… ces micro-hélicoptères télécommandés peuvent avoir tout un tas d’usages, combinés à d’autres appareils : détecter des sangliers, des daims ou des plantes invasives dans les cultures avec des caméras, effectuer des relevés de terrain pour réaliser des topographies ou des cartes de rendement ou encore de mesurer le taux d’humidité du sol en les équipant de caméras thermiques ».
Troisième technologie en expérimentation, un microcontrôleur, une sorte de circuits intégrés et compacts conçus pour régir une opération spécifique et dans un système intégré… Il s’agit de “de véritables ordinateurs miniatures.
Vient ensuite le casque de réalité virtuelle. Il n’est pas nouveau, il est déjà très connu de la communauté des gammers, permettant de “s’immerger dans un environnement virtuel à 360°“. Benoît Auvieux (notre enseignant cité plus haut), dit avoir “constaté à quel point ces caméras ont permis à des élèves de s’ouvrir. On a pour ainsi dire découvert la voix de certains“.
Et Juliette Lejeune, directrice de Naturapolis, de compléter : «On songe par exemple à s’en servir pour réaliser des visites virtuelles de fermes ou d’établissements étrangers dont nous sommes partenaires, en Belgique, Allemagne, Italie, ou encore aux Pays-Bas», rapporte notre source.
Enfin, un studio d’enregistrement. Ce n’est pas non plus, a priori, une nouveauté en soi. Mais voici où Mathieu Piccoli en voit la nouveauté : « C’est l’une des conséquences de l’“agribashing” dont sont victimes les agriculteurs ces dernières années : aujourd’hui, les jeunes ont de plus en plus à cœur d’expliquer eux-mêmes leur métier au quotidien, à travers des comptes Instagram ou des chaînes YouTube. Il y a donc une très forte demande de leur part de se former à la vidéo ».
Par conséquent, on indique que “l’établissement a investi dans un véritable petit studio avec caméra sur trépied, micros, spots d’éclairage et fond vert pour permettre à ses élèves de se former aux techniques de base de l’audiovisuel”.
Rédaction