La manifestation ‘Retour vers le Futur’ , une initiative du Bureau de l’UNESCO au Maghreb en partenariat avec le ministère des Affaires culturelles portant sur le patrimoine mondial et l’économie créative a démarré à la cité de la culture de Tunis.
Cet événement permettra de revenir sur les 50 dernières années de gestion et de conservation de ces sites historiques et sur les défis et problématiques auxquels ils font face. Ces trois journées permettront également de se tourner vers le futur, en soulignant l’apport crucial de l’économie créative pour la préservation des sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial, explique l’UNESCO.
Il comporte six ateliers thématiques, deux conférences et un concert. Il organisé à l’occasion du 50ème anniversaire de la Convention du patrimoine mondial et se poursuit jusqu’au 27 octobre.
Les deux ateliers de la première journée ont été axés sur la “mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial en Tunisie – enseignements, défis et actions futures ” et le “regard du monde de l’économie créative sur le patrimoine mondial “. Une conférence sur le thème ” Cinquante ans de patrimoine mondial : réussites, défis et perspectives ” est également au programme.
Il s’agit aussi de réfléchir sur les réalisations à accomplir durant les cinquante prochaines années, faisant référence aux 8 sites tunisiens classés au patrimoine de l’Unesco qui seront, a-t-il dit, une porte d’entrée pour renforcement de la relation du patrimoine, dans ses différentes formes, avec le secteur des industries créatives.
L’année 2022 marque les 50 ans de la Convention du patrimoine mondial adoptée par la Conférence générale de l’UNESCO en 1972. Ratifiée par la Tunisie en 1975 et réelle consécration institutionnelle du besoin de protéger notre patrimoine matériel, la Convention de 1972 est le seul instrument qui reconnaisse l’obligation d’assurer l’identification, la protection, la conservation, la mise en valeur et la transmission aux générations futures de notre patrimoine culturel et naturel.
Cet évènement permettra de revenir sur les 50 dernières années de gestion et de conservation de ces sites historiques et sur les défis et problématiques auxquels ils font face. Ces trois journées permettront également de se tourner vers le futur, en soulignant l’apport crucial de l’économie créative pour la préservation des sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial.
La créativité est en effet l’industrie de demain offrant d’ores-et-déjà davantage d’emplois aux travailleurs âgés de 18 à 25 ans que tout autre domaine d’activité. L’économie créative est de nos jours, l’un des secteurs qui connaît une des croissances les plus rapides au monde et contribue actuellement à 3% du PIB mondial, selon des données de l’Unesco, datant de 2021.
En 2021, l’économie créative, qui est une économie qui opère au croisement entre les arts, la culture, le commerce et la technologie était considérée comme un secteur générant plus de 2 250 milliards de dollars US par an. Face à la pandémie due à la Covid-19, au changement climatique et à d’autres crises politiques ou liées à des catastrophes naturelles, le potentiel avéré de la créativité permet donc d’assurer la durabilité et la continuité de tout secteur.
Tekiano avec UNESCO