L’exposition ” l’Art de la mosaïque” est prévue du 26 février au 8 mars 2023, à la Galerie du Centre Culturel International d’Hammamet (CCIH), Dar Sebastian, à Hammamet.
Il s’agit d’une “rencontre internationale sur l’industrie de la mosaïque comme effet artistique utilisé par un groupe d’artistes du nord et du sud de la Méditerranée”, lit-on dans un communiqué du CCIH.
Des artistes issus de divers pays présenteront leurs oeuvres dans le cadre de cette exposition placée sous le commissariat de Latifa Bida.
Selon une liste actualisée publiée, jeudi après-midi, sur le réseau social du CCIH, les artiste étrangers sont Isabelle Zeller et Lucie Saule (France), Quetz Alcoatl (Egypte), Adleddine Khloufi (Algérie), Bahriye Marti Güler (Turquie), Angela Ciccarello (Italie) et Becha Kabakaw (Serbie).
La Tunisie sera représentée par Kamel Chikaoui, Makram Zarouk, Raouf Rahaim, Imen Aloui, Kais Chaouachi, Karim Kraiem , Naceur Hamammi , Bady Essid Jaballah, Naziha Melliti et Nesrine Gharbi.
Le CCIH revient sur l’histoire de la mosaïque depuis l’antiquité et qui est devenu aujourd’hui un art à part entière. Il présente un évènement qui ” célèbre l’immense équilibre de la mosaïque en Tunisie et l’ouverture des signes et symboles au nord et à l’est de la Méditerranée. ”
La Tunisie possède une collection de mosaïques de renommée mondiale qui n’a cessé de se développer et de s’enrichir de nouvelles découvertes. Les spécialistes de ce domaine considéraient le groupe maghrébin, en particulier ce qui était issu des ateliers des provinces de Proconsularis et de Byzacium, équivalent à l’aire de la Tunisie actuelle, comme l’une des productions les plus riches et les plus merveilleuses de l’Antiquité romaine
Le Centre fait référence à ” l’abondance, l’innovation et l’artisanat de haute qualité de l’art de la mosaïque produit dans la région du Maghreb”. L’étude de ce grand héritage par les historiens et les archéologues, n’ont commencé que durant les dernières décennies, dit-on encore.
” La première conférence internationale sur les mosaïques gréco-romaines à Paris en 1963 a permis, selon le Centre, d’attirer l’attention sur les caractéristiques uniques de l’école africaine de la mosaïque, qui l’a distinguaient des autres styles régionaux “.