La direction du cinéma Amilcar quitte le navire, l’équipe qui a pris les rênes de ce cinéma de quartier à El Manar à côté du campus Tunis El Manar ne se chargera plus de gérer cet espace. Après une magnifique aventure qui a commencé depuis octobre 2015, notre collaboration avec la salle Amilcar se termine. Nous fermerons à partir du dimanche 12 mars et rendons la salle à ses propriétaires, souligne l’équipe qui a dirigé le cinéma Amilcar composée de Mohamed Frini, Ines Ellouze, Kais Zaied et Amal Saadallah.
L’équipe tient à ajouter ceci: Nous tenons à remercier tous ceux qui ont généreusement fait partie de l’équipe, à commencer bien sûr par notre très cher et regretté Adnen Meddeb qui a été un pilier de ce projet, Cyrine Hammemi, Alessia Ubaldini, Mehdi Redissi, Amine Mekki, Naceur Dridi notre vétéran , Ahmed Ben Romdhane, Meriem Zeghidi, les sœurs Ines et Emna Chihaoui, Rahma Kridene, Mabrouka Kridene et Zina Amri et toutes les personnes qui ont fait partie de l’équipe.
Merci à tous nos partenaires, aux associations, clubs, réalisateurs, animateurs de projections-débat, d’ateliers et de jeu, équipes de films, journalistes et tous ceux qui ont contribué à notre programmation.
Merci au Network of Arab Art Screens, Afac, Tfanen, le Goethe-Institut pour leur soutien.
Merci aux cinéphiles qui ont été présents qu’il vente ou qu’il pleuve.
Nous appelons les autorités compétentes et particulièrement le ministère de la culture à se pencher sérieusement sur la situation des salles de cinéma. Ce secteur continue d’exister grâce au courage des exploitants et à leur passion mais l’état doit prendre ses responsabilités pour préserver et faire avancer ce secteur pilier majeur de la vie culturelle en Tunisie.
L’aventure Amilcar s’achève là, mais notre dévouement aux auteurs tunisiens et aux cinéphiles se poursuit au Cinémadart Carthage et au Cinéma Métropole à Menzel Bourguiba, précise l’équipe.
Le cinéma Amilcar a vu ses plus beaux jours, géré par des passionnés qui ont rendu ce lieu un espace culturel de proximité privilégié. Une grosse perte pour cette zone de la banlieue de Tunis et ce lieu hautement fréquentée par les étudiants et les riverains, en espérant que la vocation culturelle de l’espace ne sera pas tâchée.
Tekiano
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