Mattel a annoncé qu’elle commercialisera dès cet été, ainsi que sur Internet dès maintenant, une poupée Barbie atteinte de trisomie 21 dans le but de combattre la stigmatisation sociale.
L’une des vice-présidentes de Mattel, Lisa McKnight, a déclaré dans un communiqué de presse que la commercialisation de la poupée Barbie atteinte de trisomie 21 est une manière pour la marque de combattre la stigmatisation sociale et de célébrer l’inclusion à travers le jeu.
« Notre objectif est de permettre à tous les enfants de se reconnaître dans Barbie, tout en encourageant les enfants à jouer avec des poupées qui ne leur ressemblent pas », a-t-elle ajouté.
En effet, la marque a présenté ces derniers mois plusieurs poupées atteintes de handicaps, telles qu’une Barbie avec une prothèse, une autre en fauteuil roulant ou encore une portant un appareil auditif.
De plus, Mattel a collaboré avec la National Down Syndrome Society (NDSS), une organisation américaine de soutien aux personnes atteintes du syndrome de Down, pour créer la poupée de taille réduite, avec un visage et un torse plus longs.
Le syndrome de Down est causé par la présence d’un chromosome surnuméraire sur la 21ème paire de chromosome.
Ainsi, Mattel a choisi plusieurs jeunes femmes atteintes de trisomie 21 pour être les ambassadrices de la poupée, y compris une Française nommée Éléonore Laloux. Elle est l’auteure du livre “Triso, et alors ?”, paru en 2014, et conseillère municipale à Arras (Pas-de-Calais), selon La Voix du Nord.