Le Trou de la couche d’Ozone est plus grand que jamais! Il a atteint 3 fois la taille du Brésil selon des calculs récents établis par l’Agence Spatiale Européenne ESA. Dans un communiqué récemment rendu public par l’agence, il est précisé que les mesures du satellite Copernicus Sentinel-5P montrent que le trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique cette année est l’un des plus grands jamais enregistrés.
Le trou, que les scientifiques appellent une “zone de déplétion de l’ozone”, a atteint une taille de 26 millions de kilomètres carrés le 16 septembre 2023. C’est environ trois fois la taille d’un grand pays comme le Bésil.
La variabilité de la taille du trou dans la couche d’ozone est largement déterminée par la force d’une bande de vents puissants qui circule autour de la région de l’Antarctique. Cette bande de vents forts est une conséquence directe de la rotation de la Terre et des fortes différences de température entre les latitudes polaires et tempérées.
Si la bande de vents est forte, elle agit comme une barrière : les masses d’air entre les latitudes polaires et tempérées ne peuvent plus s’échanger. Les masses d’air restent alors isolées au-dessus des latitudes polaires et se refroidissent pendant l’hiver, précise-t-on dans le communiqué.
L’ESA est impliquée dans la surveillance de la couche d’ozone depuis de nombreuses années. Lancé en octobre 2017, le satellite Copernicus Sentinel-5P est le premier satellite Copernicus dédié à la surveillance de notre atmosphère. Grâce à son instrument de pointe, Tropomi, il est capable de détecter les gaz atmosphériques pour imager plus précisément les polluants atmosphériques depuis l’espace, avec une résolution spatiale plus élevée que jamais.
La couche d’ozone se trouve dans la partie de l’atmosphère terrestre située entre 15 et 30 kilomètres au-dessus de la surface. Cette zone est caractérisée par une concentration élevée d’ozone, une molécule d’oxygène composée de trois atomes. Son rôle essentiel est de protéger la vie sur Terre en filtrant les rayons ultraviolets nocifs émis par le Soleil.
Selon L’ESA, il n’y a pas lieu de s’alarmer pour autant puisque la zone se trouvant sous le trou est principalement inhabitée et celui-ci devrait se réabsorber dans quelques mois.
Tekiano
Plus : Écolo Ness TopNews
