Le Festival JCC 2023 sera organisé sans Tapis rouge ni côté festif en soutien au peuple palestinien indique le comité organisationnel. Cette session des Journées Cinématographiques de Carthage se déroule avec la ferme conviction que l’engagement des JCC en faveur d’une Palestine libre passe aussi à travers des projections de films, de débats et de rencontres.
En conséquence, la direction des Journées Cinématographiques de Carthage annonce l’annulation du côté festif et le lancement direct de la 34ème session avec la projection des films de la compétition officielle.
Dès leur création, les Journées Cinématographiques de Carthage ont été pensées pour être une plateforme de réflexion et de résistance, rassemblant des cinéphiles d’Afrique et du monde arabe pour défendre l’art et la beauté face à la laideur des politiques répressives, et discuter des films et, à travers eux, des questions et problématiques mondiales et essentiellement la cause palestinienne.
Grâce aux Journées Cinématographiques de Carthage, une carte des films indépendants du continent et du Proche-Orient a été établie et des générations de cinéastes et de créateurs ont partagé leur croyance en des valeurs telles que la liberté de création, l’indépendance, la résistance et le refus des oppressions, précise le comité des JCC dans son communiqué.
De tout temps, l’idée d’une Palestine libre a été au cœur des préoccupations des organisateurs ainsi que du public des JCC.
Ainsi les JCC ont toujours été l’un des plus importants espaces, et aussi un lieu de consécration pour les différentes expressions et la richesse du cinéma arabe engagé pour la cause palestinienne: de Hani Jawharia, Borhan Alaouié à Rachid Masharawi, Mai Masri, Jean Chamoun, Michel Khleifi en passant par Elia Suleiman, Najwa Najjar ou Raed Andouni juqu’à Mohamed Bakri et Hany Abu Assaad auquel cette session rend un vibrant hommage.
Les Journées Cinématographiques de Carthage tiendront leur session de 2023 en solidarité avec la Palestine et dans le respect des luttes d’un peuple qui subit meurtres et destructions et qui résiste pour reconquérir sa terre.
Plus que jamais, le cinéma, l’art et la culture restent parmi les moyens de résistance les plus habilités à s’opposer aux discours insidieux et perfides de nombreuses productions audiovisuelles.
Tekiano avec communiqué
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