Le nombre de cas de leishmaniose cutanée en Tunisie varie entre 4 000 et 5 000 cas par an, a indiqué mercredi Ikram Guizani, chef du laboratoire de recherche Epidémiologie moléculaire et pathologie expérimentale à l’Institut Pasteur de Tunis, à l’occasion de la tenue du Kick-off meeting du « Consortium Africain sur les Leishmanioses » à Tunis.
“La leishmaniose est classée parmi les maladies transmissibles et il existe trois types de leishmaniose, dont la leishmaniose cutanée, qui provoque des plaies cutanées sur les mains et le visage dues à la piqûre d’une mouche des sables provenant généralement des pays qui vivent des crises socio-économiques et qui n’accordent pas l’importance nécessaire au diagnostic précoce de cette maladie à ses premiers stades » a-t-elle indiqué.
Elle a souligné la nécessité de faire connaitre aux citoyens les moyens de prévention de cette maladie et de se protéger des moustiques pour éviter d’être piqué par la « mouche des sables » qui provoque l’infection par le parasite Leishmania.
Elle a également mis en valeur l’importance de la recherche scientifique pour traiter ces maladies et fournir les services de santé nécessaires pour que les ulcères cutanés ne s’aggravent pas et ne causent pas de cicatrices permanentes.
L‘Institut Pasteur de Tunis organise du 8 au 10 mai 2024, le Kick-off meeting du « Consortium Africain sur les Leishmanioses » à Tunis.
L’évènement marque le début officiel des activités de recherche et de formation du consortium ainsi que des efforts concertés visant à lutter contre les leishmanioses en Afrique.
Il réunit les leaders africains, des institutions partenaires et des experts internationaux pour discuter et planifier les stratégies visant à lutter contre cette maladie en Afrique.