Le Groupement Professionnel de l’Industrie Cinématographique de la CONECT souligne l’urgence de transformer le modèle économique du secteur cinématographique en Tunisie.
Il appelle le Ministère des Affaires Culturelles à collaborer avec les acteurs du secteur pour mettre à jour les législations obsolètes et instaurer une gouvernance appropriée.
Un plan d’action en trois phases sur six mois est présenté pour réformer et promouvoir l’industrie cinématographique nationale.
Ci dessous le communiqué du Groupement Professionnel de l’Industrie Cinématographique de la CONECT
Nous, membres du Groupement Professionnel de l’Industrie Cinématographique lié au syndicat patronal CONECT, croyons en la nécessité de transformer le modèle économique du secteur du cinéma et préconisons d’améliorer le climat d’investissement dans ce secteur stratégique.
Nous réitérons notre appel au Ministère des Affaires Culturelles pour une collaboration indispensable avec les acteurs du secteur et une coordination avec eux pour mettre à jour les législations obsolètes régissant le secteur cinématographique et mettre en place les mécanismes d’une gouvernance appropriée, notamment en ce qui concerne la gestion du Centre National du Cinéma et de l’Image.
Nous soulignons également l’importance du renforcement du rôle de la Cinémathèque Tunisienne dans le but de préserver la mémoire cinématographique nationale à travers la collecte, la conservation, la numérisation et la valorisation des archives cinématographiques.
Notre groupement professionnel tient à attirer l’attention sur la dégradation des archives cinématographiques due à des décennies de négligence. Sur la base des déclarations de Son Excellence le Président de la République, lors de l’ouverture de la 38ème édition de la Foire Internationale du Livre de Tunis, nous retenons de ses recommandations l’importance de préserver la mémoire cinématographique et de sauver les archives audiovisuelles en fédérant toutes les structures publiques, ministères et institutions pour œuvrer sérieusement et de concert afin de transmettre ce précieux patrimoine national aux générations futures. Nous exprimons notre entière disponibilité à collaborer avec les autorités de tutelle et toutes autres structures concernées pour trouver des solutions rapides et efficaces afin de promouvoir et développer le secteur.
Nous tenons, en outre, à signaler que notre groupement professionnel continue de coopérer avec les associations professionnelles légales du secteur qui ont une légitimité de par l’assise du nombre de leurs adhérents afin de constituer une large coalition de soutien au projet de loi sur l’industrie cinématographique qui sera bientôt discuté par la commission de tourisme, de culture, de services et d’artisanat au Parlement.
Le Groupement Professionnel de l’Industrie Cinématographique informe tous les intervenants du secteur qu’il a élaboré un plan d’action échelonné sur six mois et réparti en trois phases :
Première phase : Elle s’étend jusqu’au mois de juin et consiste en l’organisation de discussions de sensibilisation autour du projet de loi sur l’industrie cinématographique. Cette étape se terminera par une journée d’étude à l’échelle nationale.
Deuxième phase : De juillet à fin septembre, elle implique le travail avec un groupe d’experts dans le cadre d’ateliers pour formuler de nouvelles propositions réglementaires permettant de mettre en œuvre le plan de réforme du secteur selon la vision stratégique proposée pour réformer le modèle économique de l’industrie cinématographique. Cette phase s’achèvera par l’organisation de rencontres ouvertes et de journées d’étude pour présenter les nouvelles propositions, notamment :
– La proposition de révision du décret n° 2012-753 du 02 juillet 2012, fixant l’organisation administrative et financière et les modalités de fonctionnement du Centre National du Cinéma et de l’Image.
– La proposition d’un projet de décret relatif à l’organisation du Fonds d’encouragement à l’investissement dans le secteur cinématographique, définissant ses ressources et les modalités de sa gestion.
Troisième phase : D’octobre à la fin de l’année, elle permettra d’organiser des discussions et des journées d’étude pour discuter des divers services et programmes proposés par les huit unités à créer au Centre National du Cinéma et de l’Image selon le plan de réforme défini dans le projet de loi sur l’industrie cinématographique.
Le Groupement Professionnel de l’Industrie Cinématographique de la CONECT renouvelle son appel à toutes les entreprises du secteur, toutes spécialités confondues, à soutenir ses propositions pour réformer et promouvoir le secteur.
Tekiano avec Groupement Professionnel de l’Industrie Cinématographique au Syndicat Patronal CONECT
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