Les journalistes Mourad Zeghidi et Borhene Bessaies sont condamnés à un an de prison chacun. Ils ont été reconnus coupables dans deux affaires différentes par la chambre correctionnelle près le Tribunal de première instance de Tunis, dans la soirée du mercredi 22 mai 2024.
Dans la première affaire, les deux journalistes tunisiens ont écopé de six mois de prison pour « avoir sciemment utilisé les réseaux et les systèmes d’information et de communication » aux fins de « produire, répandre, publier, transmettre et élaborer des informations erronées et de fausses rumeurs, dans le dessein de porter préjudice aux droits d’autrui et de nuire à la sécurité publique », a indiqué à l’Agence TAP, le porte-parole du TPI de Tunis, Mohamed Zitouna.
Dans la deuxième affaire, une peine de six mois supplémentaires a été infligée à chacun sur fond « d’utilisation des systèmes d’information et de diffusion d’informations comportant l’attribution de données infondées visant à diffamer autrui et à porter atteinte à sa réputation et lui nuire financièrement ou moralement », a précisé la même source.
Le 11 mai courant, Bsaïes et Zeghidi ont été arrêtés avant d’être écroués sur fond d’un mandat de dépôt émis à leur encontre par le parquet le 15 mai courant, et la désignation d’une audience, mercredi, pour se prononcer sur leur sort.
Le porte-parole du TPI de Tunis, Mohamed Zitouna avait auparavant déclaré à l’agence TAP que Zeghidi et Besaïes devaient répondre de l’infraction d’avoir “utilisé des systèmes d’information dans le dessein de publier et de diffuser des informations contenant des données personnelles.”
Ils sont également accusés “d’attribution de fausses informations à autrui dans le but de diffamer autrui et porter atteinte à sa réputation, et ce, conformément aux dispositions de l’article 24 du décret-loi 54 de 2022″.
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