Récemment, l’US Surgeon General, une autorité de santé publique aux États-Unis, a publié une étude traitant des risques associés à l’utilisation des réseaux sociaux pour le développement du cerveau et la santé mentale des enfants.
Depuis un certain temps déjà, de nombreuses études ont mis en évidence les conséquences néfastes des réseaux sociaux sur les jeunes utilisateurs, en particulier les enfants. En janvier 2021, deux institutions britanniques ont attiré l’attention sur les risques que TikTok, Twitter et autres plateformes similaires peuvent présenter pour le bien-être des adolescents.
C’est maintenant l’US Surgeon General, l’autorité de santé publique américaine, qui a décidé de sonner l’alarme. Dans un récent rapport, Vivek Murthy, à la tête de l’US Surgeon General, met en lumière les conséquences graves que les réseaux sociaux peuvent avoir sur le développement cérébral des enfants.
Dans cette étude approfondie, le scientifique critique principalement le manque de sécurité sur les diverses plateformes en ligne, en particulier en ce qui concerne les enfants et les adolescents. Il souligne que la quasi-totalité des adolescents aux États-Unis utilisent les réseaux sociaux, mais à l’heure actuelle, il n’y a pas suffisamment de preuves pour affirmer que cette expérience est sécurisée pour eux, en particulier compte tenu de leur vulnérabilité au niveau du développement cérébral, émotionnel et social.
D’après ses observations, une utilisation excessive des réseaux sociaux à un jeune âge peut entraîner un certain nombre de problèmes, notamment :
- Des troubles comportementaux
- Des problèmes liés à l’alimentation
- La dépression
- Une détérioration de l’image de soi
- Des problèmes de mémoire
- Des difficultés de concentration
Selon le rapport, près de la moitié (46%) des adolescents âgés de 13 à 17 ans qui ont été interrogés expriment une détérioration de leur estime de soi due à l’utilisation des réseaux sociaux. Les problèmes mentionnés précédemment peuvent entraîner des conséquences tragiques, allant jusqu’au suicide dans les cas les plus extrêmes.
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