Les métiers de demain, les métiers qui disparaîtront et les tendances du marché du travail d’ici 2030
Selon le Forum économique mondial (FEM) et le dernier rapport de l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises (IACE), le marché du travail connaîtra des bouleversements majeurs d’ici 2030.
Ces changements sont le fruit de l’évolution technologique, économique et environnementale, l’introduction de l’intelligence artificielle dans plusieurs domaines mais aussi des nouvelles attentes des entreprises et des travailleurs.
D’ici 2030, près de 20% des emplois en Tunisie devraient changer, selon l’IACE. Parmi les professions les plus menacées figurent :
– Comptables et auditeurs, remplacés par des logiciels d’automatisation comptable.
– Ouvriers d’usine, face à l’automatisation des chaînes de production.
– Employés de gestion de la paie et de saisie des données, dont les tâches sont désormais digitalisées.
– Caissiers bancaires et agents de stocks, en raison de l’essor des solutions en ligne et de l’IA.
La transition vers des outils numériques, combinée à l’automatisation, redéfinit ces rôles, rendant indispensable une requalification professionnelle. En revanche, de nouvelles compétences seront de plus en plus recherchées.
Les métiers de demain devraient intégrer :
– L’intelligence artificielle (IA) et le Big Data : développement et analyse des données.
– La cybersécurité : sécurisation des systèmes numériques.
– La programmation et la culture technologique : au cœur de l’innovation.
– La gestion environnementale : réponse aux défis climatiques.
– La pensée créative et le leadership : compétences humaines complémentaires aux technologies.
Sept entreprises sur dix prévoient d’investir dans des programmes de formation pour pallier les déficits de compétences et suivre ces nouvelles tendances.
A l’international, près de 22% des emplois devraient changer d’ici 2030, soit 170 millions d’emplois créés et 92 millions supprimés. La demande de compétences en matière de l’IA et big data vont progresser.
En Tunisie, 80% des entreprises identifient le déficit de compétences comme leur principal défi. Pour y remédier, elles misent sur des modèles de cofinancement public-privé pour la formation et l’élargissement de l’accès numérique pour améliorer leur organisation.
Parmi les solutions aussi, figurent la mise en place de stratégies pour inciter les talents expatriés à revenir, comme l’a fait le Portugal.
L’avenir du marché du travail repose sur une complémentarité entre l’automatisation et les compétences humaines. Cela implique des transitions proactives, des systèmes de requalification et des politiques d’innovation technologique.
La mutation du marché de l’emploi est inévitable, mais elle représente également une opportunité pour transformer les défis en leviers de croissance durable.
Tekiano avec WMC
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