Les résultats de recherches que mène IBM en association avec l’Institut de Technologie de Californie (Caltech) prouvent que l’ADN et les nanotubes de carbones vont dans un futur proche, remplacer les transistors en silicium des semi-conducteurs présents dans les processeurs actuels
En effet, un article à paraître dans le numéro de septembre de la revue Nature, explique que les chercheurs sont parvenus à utiliser un brin d’ADN (qu’IBM a baptisé « ADN origami ») afin de créer des motifs lithographiques de 6 nanomètres. Comme de nombreuses molécules, l’ADN a l’avantage d’offrir un modèle répétitif et, surtout, reproductible. Ce qui est fort intéressant à l’échelle industrielle électronique.
Les recherches d’IBM ont pour principal but de descendre sous la taille des 22 nanomètres concernant la taille des transistors pour répondre aux besoins de miniaturisation des processeurs tout en conservant des coups de production acceptables. D’où l’idée de passer en mode dassemblage à l’échelle nanoscopique utilisant des molécules de carbone et d’ADN.
IBM espère ainsi répondre aux besoins de puissance de calcul tout en continuant à miniaturiser des composants moins gourmands en énergie et plus économiques à produire. Selon les responsables, la mise au point du procédé et les expérimentations nécessiteront encore une bonne dizaine d’année.
Source : EWeekEurope