En Tunisie, Facebook a fini par sintégrer totalement dans le paysage. Il nous arrive même dy trouver des dinosaures, pardon, des monuments de notre théâtre national. Les fans de lhumour décapant de Jebali sexpriment désormais sur le réseau social.
«Nos moyens ne nous permettent pas de lancer de grandes campagnes publicitaires ou de une bonne distribution daffichage urbain. Mais le web nous permet de communiquer sur nos activités sans investir pour autant !» affirme Taoufik Jebali. Cest quaprès plus de quatre décennies de création artistique, notre homme continue dexpérimenter, pour briser le conventionnel et nous laisser contempler les morceaux éparpillés dune uvre complexe.
Sur le web et précisément sur Facebook, la présence massive des fans de cet homme de théâtre témoigne de sa popularité. Cest que le public tunisien, internautes y compris, restent avides dart avant-gardiste alliant réflexions profondes et humour décapant. Conscient de limportance des facebookers tunisiens dépassant actuellement les 315 000 inscrits selon les statistiques dallfacebook.com, un groupe sous le nom dEl Teatro fut créé. Ce groupe compte actuellement plus que 1670 membres avec au moins deux événements publiés par semaine.
Et Jebali joue à guichets fermés, même sur le Net. On notera par exemple les 681 fans adhérant à sa fan page sur Facebook, et 272 autres dans un groupe créé par ses fans sous le nom de «Fans de Taoufik Jebali – Un Symbole de la Tunisie». Un autre groupe sera même dédié à la saga de Klem Ellil. Une popularité qui semble énorme quand on remarque que le groupe Klem Ellil sur Facebook compte actuellement 1195 membres.
On notera tout de même que la popularité de Taoufik Jebali ne tient pas uniquement à Klem Ellil, mais aussi à des uvres comme «Mémoire dun Dinosaure», «Othello», Weilon, Contre X, Le Fou, Les Palestiniens Les cinéphiles tunisiens sauront également quon lui doit les dialogues contribuant au succès de quelques films tunisiens tel qu”Aziza” de Abdellatif Ben Ammar en 1978, le fameux «Halfaouine, lenfant des terrasses» de Ferid Boughedir en 1989, «Soltane El Medina» de Moncef Dhouib en 1991 ou encore «El Keswa» de Kalthoum Bornaz en 1996.
Thameur Mekki
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