El General n’est pas seul. Son armée pacifique est prête à tout recommencer. El General est désormais classé parmi les plus grands : avec Julian Assange, Mark Zuckerberg… Une gifle retentissante pour les analystes qui pensent réellement, enfermés dans leur tout d’ivoire, pouvoir influer sur le cours des événements.
Voici que nos rappeurs, mis à l’index sous Zaba, et traités avec la même condescendance après la Révolution explosent à l’international. On ne compte plus les invitations qu’ils reçoivent désormais dans les plus grandes villes d’Europe et d’Amérique. Alors même que notre bande fm, après leur avoir accordé un semblant d’intérêt durant les premières semaines d’après le 14 janvier, reviennent à leurs premières amours, c’est-à-dire les tubes de la pacotille libano-égyptienne. Loin de nous l’idée de dénigrer la production de ces pays frères. Nous ne visons par là que la médiocrité et non les quelques vrais artistes du Moyen-Orient confrontés eux-mêmes aux mêmes problèmes.
Seulement voilà : El General est désormais classé parmi les plus grands. Il se retrouve classé parmi les cent personnalités les plus influentes au monde. Une hiérarchie planétaire établie par le très sérieux Time Magazine, dans laquelle on trouve en effet Hamadi Arafa, en belle compagnie. Ses compères du Top 100 sont Mark Zuckerberg, Julian Assange, Angela Merkel, Nicolas Sarkozy… Rien que du beau monde. Mais nul n’est prophète dans son pays dit le dicton.
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El Genral est le seul représentant tunisien. Une gifle retentissante pour nos hommes de culture, nos analystes qui se prennent au sérieux, et qui pensent réellement, du haut de leur piédestal, enfermés dans leur tout d’ivoire, pouvoir influer sur le cours des événements.
La jeunesse bouillante de la Tunisie, a pourtant prouvé au monde l’étendue de sa conscience politique et sociale. Une jeunesse longtemps spoliée, malmenée, raflée et entassée comme du vulgaire bétail dans les sinistres bagas bleues de Ben Ali. Une jeunesse qui a renversé la tyrannie, et fait vacillé les bases de la gérontocratie et de la tyrannie. Une étincelle tunisienne et vivante qui a mis le feu aux poudres pour faire éclater la vérité au grand jour. Pour démasquer
Il aura fallu attendre qu’un journal américain remette les pendules à l’heure. Le magazine n’a pas mis en avant le comeback fracassant des vieillards sur la scène politique tunisienne. Des hommes du passé et dépassés qui vampirisent leurs forces de l’énergie de notre jeunesse. Reste à espérer que la vigilance de nos jeunes, ne sera pas prise en défaut par les manœuvres dilatoires que l’on commence de nouveau à remarquer. A ceux là, on rétorquera prenez garde. El General n’est pas seul. Son armée pacifique est prête à tout recommencer.
LBC
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