Les photos des salafistes auteurs des incidents de Bir Ali Ben Khlifa ont circulé massivement sur les réseaux sociaux la semaine dernière. Quelques photos mais d’innombrables questions sans réponses. Interview imaginaire avec M. Ali Laârayedh.
Tekiano : Bonjour Monsieur le Ministre, merci de nous recevoir dans votre infirmerie. C’est très nostalgique comme décor…
Ali Laarayedh : Oui, c’est mon endroit préféré au ministère. J’ai passé les moments les plus torrides de ma vie dans cette chambre (clin d’œil)
Les salafistes impliqués dans l’affaire Bir Ali Ben Khlifa sont, selon vous, issus du groupe responsable des incidents de Slimane en janvier 2007 qui ont bénéficié de la grâce présidentielle. Comment comptez-vous réagir face à cette menace ?
A.L : Je ne vois pas pourquoi les salafistes sont perçus comme une menace pour la sécurité du pays !!! Il ne faut pas en faire une montagne. Ils ont une apparence particulière et parlent avec un ton un peu agressif, certes, mais au fond ils sont tendres et douillets.
Euuh… Vous êtes sérieux Monsieur Le Ministre ?
A.L : Mais bien sûr ! Au ministère de l’intérieur, nous disposons des dossiers personnels de tous les citoyens tunisiens. Nous les connaissons mieux que leurs parents, au détail près. Et les salafistes ne sont pas une exception. Posez-moi n’importe quelle question sur la vie d’un salafiste et je vous répondrais volontiers. (Sourire malicieux)
Quelle est la citation préférée des salafistes ?
A.L : « Dieu est amour mais l’amour est classé X » de Guy Bedos
Et quelle est leur couleur préférée ?
A.L : ça pourrait vous paraitre étrange, mais la couleur fétiche de tout salafiste qui se respecte est le «rose bonbon»
Mais Monsieur Le Ministre… Nous n’avons jamais vu un salafiste en tenue rose bonbon !
A.L : oui je sais ! Mais vous n’avez aucune idée sur les sous-vêtements qu’ils portent (sourire coquin)
Si vous le dites M. Laârayedh. Et quels sont les chanteurs qu’ils écoutent le plus ?
A.L : Sur le plan international, ils ont un faible pour Celion Dion, Lorie et Justin Bieber. Quant aux chanteurs tunisiens, nos amis salafistes n’écoutent que la diva Manel Amara.
Selon votre observation et vos analyses, y a-t-il une chance pour que les salafistes deviennent pacifiques et renoncent au djihad ?
A.L : D’après les informations dont nous disposons, seule Kenza Fourati pourrait leur faire changer d’avis. Ils ont beaucoup d’estime pour cette femme. D’ailleurs, au niveau du ministère de l’intérieur nous sommes en négociation avec Kenza pour organiser un défilé de lingerie destiné aux salafistes dans le but de les désarmer.
Monsieur Le Ministre, merci d’avoir répondu à nos questions fictives
A.L : Je vous en prie. Et qu’Allah bannisse cette perception des salafistes. Il ne s’agit que d’un épouvantail agité par les francophones modernistes sionistes pro-Bashar Al-Assad.
Propos imaginés par Hamza Bouallegue
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