Au moins 58 personnes, dont onze enfants, ont été tuées mardi 04 avril 2017 dans une frappe aérienne qui a émis du «gaz toxique» dans une ville du nord-ouest de la Syrie tenue par des rebelles et des djihadistes, assure l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
La Coalition nationale, importante composante de l’opposition syrienne, réclame dans un communiqué au Conseil de sécurité de l’ONU de «convoquer une réunion urgente après ce crime et d’ouvrir une enquête immédiate».
Le Conseil «doit prendre les mesures nécessaires pour que les responsables (de cette attaque) rendent compte de leurs actes», indique le texte. Si l’OSDH ne dit pas qui est responsable de l’attaque, l’opposition accuse le «régime du criminel Bachar» el-Assad d’avoir mené ces raids sur la ville de Khan Cheikhoun avec des «obus contenant du gaz chimique».
Début mars, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a indiqué enquêter sur huit attaques présumées au gaz toxique commises en Syrie depuis le début de 2017. L’organisation se dit ce mardi «gravement préoccupée». Le régime a systématiquement démenti faire usage d’armes chimiques.
D’après AFP
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