«Notre génération apportera un nouvel esprit au FIFAK», lance Khalil Gorgi, directeur du FIFAK et président de la Fédération Tunisienne des Cinéastes Amateurs (FTCA). Le Festival International du Film Amateur de Kélibia (FIFAK) se tiendra du 26 août au 1er Septembre.
Organisé par la Fédération Tunisienne des Cinéastes Amateurs (FTCA), en collaboration avec la Municipalité de Kélibia, le FIFAK a eu plus de soutien lors de cette édition de la part de son principal financeur : le Ministère de la Culture. «Le financement a augmenté de 10 mille dinars par rapport aux autres éditions. Le ministre nous a témoigné de son intérêt particulier pour le festival. Cette année, nous avons reçu 45 mille dinars» a déclaré Mme Mounia Ben Halima, secrétaire général du festival, lors d’une rencontre avec la presse tenue, jeudi 16 août, à l’hôtel Africa. «Mais ce n’est toujours pas suffisant. Nous avons toujours des contraintes budgétaires» renchérit-elle plus tard.
31 films sont en lice pour la compétition internationale ouverte aux films amateurs, films indépendants et films d’écoles. Le jury est composé de la comédienne et dramaturge tunisienne Jalila Baccar, le journaliste et critique de cinéma sénégalais Baba Diop, le réalisateur et producteur marocain Adil El Fadili, du président du centre iranien de promotion du cinéma documentaire et expérimental Shafi Agha Mohammadian ainsi que Dominique Wallon, ancien directeur général du Centre National de Cinématographie (CNC).
L’ouverture du festival se fera avec une soirée musicale suivie de la projection de deux courts-métrages, marocain et iranien. La compétition internationale regroupe 31 films de 17 pays différents. Quatre films Tunisiens sont en lice. Il s’agit de «Kech ma matech» de Malek Ferjani et Nadhir Bouslama, «Headshot» de Nadhir Bouslama, «La cave» de Khaled Hafi, et «Traces» d’Olfa Ben Chaâbane.
Comme chaque année, le programme intègre quatre compétitions ainsi que des débats et des ateliers en synergie avec les projections. Il y aura, donc, une compétition internationale, une nationale, celle des films d’écoles, une autre réservée aux films amateurs indépendants. Et ce, sans oublier les compétitions scénario et photo.
S.B.H
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